Dakarmidi – L’Etat du Sénégal devra à ce rythme des manifestations engagées par l’opposition, investir beaucoup d’argent dans ses armes de dissuasion et dans la santé publique. Les causes sont nombreuses, l’opposition a décidé de ne pas baisser le rythme d’occupation des artères de la capitale et les forces de l’ordre sont obligées de faire face à ces mouvements de révolte populaire. Beaucoup de pays qui cherchent à résoudre l’équation de la pauvreté à plusieurs inconnus, ont décidé de créer un cadre permanent de dialogue et de concertation entre le pouvoir et ses adversaires à la place des rassemblements, des manifestations et des meetings pour éviter le chaos.
Et cela marche à tout point de vue, surtout quand les protagonistes sont sincères dans la voie qu’ils essaient d’emprunter ensemble. C’est d’ailleurs cette démarche inclusive qui conduit à l’apaisement et à la stabilité d’un pays qui cherche à sortir ses populations de la misère et à leur créer des cadres de vie épanouis. Contrairement à cette forme sage d’aider un pays démocratique à jouir des privilèges de la démocratie avec intelligence, un État allergique à la concertation est la plus part du temps confronté à des opposants virulents, qui cherchent coûte que coûte à faire entendre leur voix en voulant s’adjuger celle du peuple. Et c’est dans ces types de conflits que l’Etat est obligé de sortir la grosse artillerie pour contrer toute action qui puisse nuire ou fragiliser la République.
L’élément de dissuasion et de dispersion des foules le plus connu est le gaz lacrymogène. Et aujourd’hui, les professionnels de la médecine demandent aux gouvernants de trouver une alternative qui puisse le remplacer. Mais incontestablement, la concertation et le dialogue se présentent comme les meilleures solutions, qui plus est, feront économiser à ces états beaucoup d’argent. Les effets du gaz lacrymogène Plmp 7c à court terme sur la santé sont nocifs à tout égard, ils provoquent des problèmes respiratoires, une irritation des voies de la respiration, atteint les poumons, donnent des nausées, voir des vomissements, une irritation des voies lacrymales et des yeux, des spasmes, des douleurs thoraciques, des dermatites et des allergies.
Il faut savoir également que ces effets sont accentués par la nature du climat. Mais à long terme, les dangers des gaz lacrymogènes de ce type sur la santé deviennent mortels. Ils produisent sur l’homme une nécrose des tissus dans les voies respiratoires et dans l’appareil digestif, des œdèmes pulmonaires (trou ou bulle d’air dans le ou les poumons), des hémorragies internes (hémorragies des glandes surrénales). Plusieurs études ont ainsi démontré que la toxicité de ces gaz dans un espace confiné a provoqué un nombre considérable de décès dus à l’évaporation de ces gaz.
Ainsi, lorsqu’une personne reçoit des bombes à gaz lacrymogènes à l’intérieur de son domicile et qu’elle n’arrive pas à sortir à l’extérieur (cas des personnes âgées et des bébés), elle risque de perdre la vie très rapidement. Cette issue fatale, lors d’expertise médico-légale, est due soit à une atteinte pulmonaire et/ou une asphyxie. Les gaz toxiques sont de puissants irritants pour les muqueuses et des activateurs des glandes lacrymales.
Si ces gaz peuvent produire chez l’homme un effet mutagène (cancérigène), où un effet tératogène ou encore un effet nécrosant, il est urgent d’interpeller nos autorités afin qu’au-delà de toute rivalité politique même des plus acerbes, que l’on aille vers de meilleurs solutions qui ne puissent pas porter atteinte à la santé des citoyens, qui ne cherchent qu’à exprimer leur avis. À l’Etat donc de créer un cadre élargi au peuple qui évitera de tels attaques qui risquent d’écorner sérieusement l’image de notre pays. Si l’on y prend pas garde après chaque marche, ce sont les hôpitaux qui auront fort à faire à avec leurs patients….
À bon entendeur ….
La Rédaction
