Dakarmidi – Révélations embarrassantes pour Oumar Guèye. Le ministre de la pêche est mentionné dans une une affaire de corruption concernant un contrat militaire de surveillance des côtes et de l’espace maritime camerounais passé le 18 novembre 2010 entre le ministre de la défense de l’époque, Edgard Alain Mebe Ngo’o et la société espagnole DEFEX SA.
L’affaire porte en réalité en Espagne sur une vente d’armes irrégulière d’un montant supérieur à 152 millions d’euros impliquant plusieurs autres pays dont le Cameroun.
Les 10 milliards de FCFA de rétro commission, d’après la justice espagnole a été partagée au Cameroun et au Sénégal. Et Oumar Guèye aurait touché 9973,02 euros (environ 6 482 463 FCfa.
Ce document est aux mains du juge espagnol, José de la Marta , qui devrait envoyé une commission rogatoire devrait à cet effet être adressée dans les prochains jours aux autorités camerounaises. Dans cette affaire, selon Jeune Afrique, repris par Libération, Oumar Guèye est sur la liste des personnalités ayant bénéficié de « cadeaux » de la société Defex.
Au cœur de ce système mafieux, un français: Philippe Bourcier. Ainsi, Defex versé des commissions « extraordinaires et non justifiées », en particulier au citoyen français Phillipe Bourcier par le biais de plusieurs de ses sociétés. Selon le magistrat espagnol, « le montant total des frais injustifiés versés par Defex à Bourcier et ses sociétés entre 2002 et 2016 » s’élève à plus de 14,6 millions d’euros, ce qui a finalement profité à Bourcier. L’argent de rétro commission, d’après la justice espagnole a été partagé à des autorités Camerounaises et d’autres pays tels que le Sénégal.
Par conséquent, le juge espagnol demande dans son ordonnance la fouille, la capture et l’emprisonnement de Bourcier, qu’il considère comme une « pièce maîtresse » de toutes les opérations au Cameroun en tant que commissionnaire et qui est actuellement un fugitif de la justice, rapporte Rewmi.com .
Defex appartient à 51% à l’État espagnol par l’intermédiaire de la société de portefeuille SEPI, les 49% restants étant détenus par des entreprises privées dont l’activité principale consiste à vendre des armes.