Pour l’Observatoire de la dépense publique (ODEP), la RDC gagnerait à améliorer sa gouvernance en auditant les entreprises publiques. Et le Chef de l‘état Félix Tshisekedi est tenu de faire de tout bois pour sa réalisation.
On pourrait l’appeler mémorandum du 14 février 2019. Alors que de nombreux Congolais étaient préoccupés par le conditionnement de cadeaux aux leurs, l’Observatoire de la dépense publique (ODEP) a mis à profit la « fête des amoureux » pour adresser une lettre au président de la République Félix Tshisekedi.
Un mémorandum dans lequel l’ONG spécialisée dans le monitoring de la gouvernance demandait au 5è chef de l‘État de RDC d’auditer les entreprises publiques. Des entreprises publiques dans le dur vu les mouvements de grève observés ces derniers temps.
« À ces jours, la majorité des entreprises et institutions publiques sont caractérisées par : une gestion opaque du personnel : aucune politique salariale, de recrutement, de promotion, de retraite n’a été mise en place ; le manque de transparence des recettes mobilisées par les entreprises et institution publiques (les hôpitaux, les universités et instituts supérieurs, TRANSCO, etc.), alors qu’elles reçoivent une subvention de l’État », constate pour sa part l’ODEP.
L’ONG propose ainsi au président Tshisekedi de procéder à des audits conformément à l’article 179 de la constitution.
En RDC, beaucoup d’entreprises publiques comme privées sont en grève ou menacent de faire grève. C’est le cas de la chaîne de télévision TVS1 qui totalise plus de 10 mois d’arriérés de salaire.
Comme un petit baptême de feu pour Félix Tshisekedi qui promettait de lutter contre la pauvreté s’il est élu président de la République.