Dakarmidi – Le Forum Civil, section sénégalaise a tenu une conférence de presse ce mardi 21 juillet, à City Business Dakar. Birahim Seck s’est exprimé sur l’état de la gouvernance et la reddition des comptes au Sénégal.
Ils ont été nombreux à réclamer la position du Forum civil suite à la publication sur l’état de la gouvernance et la reddition des comptes par l’Inspection Générale d’Etat (IGE). Le Forum civil, après avoir exploité en profondeur l’ensemble des rapports par ses différents organes, a voulu partager ses lectures.
Un moyen de renforcer la gouvernance…
Dans une premier temps, l’élément contextuel qui a conforté à l’exploitation des différents rapports de l’IGE, c’est l’Axe III du PSE articulé autour de la bonne Gouvernance, les institutions, la paix et la sécurité de l’Etat de droit. L’autre axe stratégique qui permet de parler de la reddition de comptes, c’est l’Axe II du cadre stratégique du Forum civil, 2018-2023 qui se veut un moyen de renforcer la gouvernance des institutions publiques mais également privées.
Respect de la loi par l’IGE…
Pour ainsi dire que depuis longtemps, le Forum civil n’a cessé de demander la publication des rapports des corps de contrôle. Déjà en 2009, il avait exhorté l’IGE à respecter la loi en publiant les rapports sur l’état de la Gouvernance et la reddition des comptes. Mais aussi il en était de même pour la Cour des comptes, l’Ofnac et l’ARMP. Et ce n’est que la semaine dernière que l’IGE a décidé de publier trois (3) rapports. Ceux de 2016, 2017 et un rapport combiné 2018-2019.
Une première…
“Le premier exercice de publication d’un rapport sur l’état de la gouvernance et de la reddition des comptes par l’IGE date de 2013. Un deuxième rapport fut publié en 2014 et un troisième en 2015… Donc, hormis les rapports 2016, 2017 et 2018-2019, l’IGE, pour la première fois, après la Réforme de la loi 2011, a commencé à publier les rapports publics 2013, 2014 et 2015. C’est ça en fait le champ d’exploitation des rapports par le Forum civil…“, souligne Birahim Seck.
Rien n’a changé…
Toutefois, des constats ont été faits dans la Gouvernance administrative et dans la gouvernance financière au niveau des administrations centrales et décentralisées. Des constats qui ne sont pas nouveaux, regrette Birahim Seck. Pour lui, il suffit de regarder les rapports 2013, 2014 et 2015, de les comparer aux constats qui ont été effectués dans les rapports 2016, 2017 et 2018-2019 pour voir qu’en matière de gouvernance financière, de gouvernance administrative, rien n’a changé.