Dakarmidi – Le numéro 68 du commentaire « Questekki » de Mamadou Lamine Diallo, attaque des dossiers essentiels et bien choisis. Le leader du mouvement « Tekki » tape fort sur le régime. La bonne gouvernance tant prônée est totalement mis en pièce surtout dans la gestion des ressources naturelles du Sénégal. Le cas Khalifa Sall a été aussi mis en gras par l’ancien parlementaire avec l’enjeu financier de l’emprisonnement du maire de Dakar.
Dossier Ressources Naturelles : Que fait le beau- père du Président à la tête de Petrosen ?
Le Ministre chargé du pétrole, un membre éminent du DSK du pétrole, est prompt à donner des leçons de transparence puisées dans l’arsenal de la Banque Mondiale. Il devrait commencer par changer la présidence de Petrosen. En effet, il n’y a aucune raison que la famille du Président préside le mécanisme central de gouvernance des ressources pétrolières et gazières qui détient toute l’information stratégique. Le sieur Omer Seck doit partir, d’autant plus qu’il n’a aucune qualification dans ce domaine !
Dossier Nouveau : L’enjeu financier de l’emprisonnement du Maire de Dakar, les 30 milliards de dépenses annuelles
Elu député de la Nation depuis août 2017 selon le Conseil Constitutionnel, le Maire de Dakar est maintenu en prison alors qu’il bénéficie de l’immunité parlementaire. Cette violation des droits du député garantis par la constitution par l’exécutif est soutenue par le pouvoir judiciaire qui refuse de libérer le maire.
Plus dangereux encore pour la démocratie et la stabilité des institutions, l’Assemblée nationale, annexe du palais de la république, aux ordres du Président de l’APR, a mis en branle dans la précipitation, en violation constante de son règlement intérieur, le mécanisme pour lever l’immunité parlementaire tout en refusant de demander la libération de leur collègue député.
En vérité, les députés de l’Opposition n’accepteront jamais d’être complices d’une machination dont le but ultime est de mettre la main sur la cagnotte du budget de la ville de Dakar à des fins électoralistes.
Malgré les fraudes, la rétention des cartes, les intimidations, les faux ordres de mission, BBY dont l’unité est précaire, n’a eu que 34% des voix à Dakar lors de la mascarade électorale du 30 juillet 2017.
Il existe deux lois électorales connues de tous les politiques, celui qui perd Dakar perd l’élection présidentielle et celui qui a moins de 40% de voix à Dakar va au second tour.
Voilà qui explique tout l’acharnement, au mépris de la constitution et des lois de la République, du régime contre le maire de la ville de Dakar. Peine perdue !