« La vie est très courte, elle ne mérite pas la haine. Souriez et pardonnez car nous ne savons pas quand est ce que nous quitterons ce monde. C’est quand les rumeurs sont vides que nous les croyons négatives. Quand elles sont positives, on cherche d’abord les preuves. Rappelez vous que les rumeurs sont véhiculées par les haineux, propagées par les jaloux et acceptées par les idiots. Dire la vérité et être détesté, c’est mieux que faire du faux en vue d’être admiré. Le mal revient toujours à celui qui le fait. Tôt ou tard, chacun passera à la caisse pour payer sa facture de sa méchanceté et de la douleur qu’il a créée dans le cœur d’une personne. L’être humain peut se moquer et juger quelqu’un pour le même péché qu’il a commis en cachette ; ce n’est pas une question de caractère si tu n’as plus confiance en personne, c’est une question d’expérience. Il ne faut jamais laisser une ancienne flamme vous brûler deux fois. Les faibles se vengent, les forts pardonnent , les intelligents ignorent. Il y aura toujours celui qui ne comprendra pas ton choix ; mais on choisit pour avancer pas pour être compris car tout le monde ne souhaite pas vous voir heureux. La discrétion est une attitude qui vous évite bien de malheurs ».
Au hasard de mes lectures, je suis tombé sur cette belle leçon de vie qui mérite d’être lue et retenue. Elle insinue dans nos veines fragiles le sang de la modestie et de l’intelligence active. Elle nous permet de tracer nos propres sillons dans ce monde truffé d’incertitudes, d’incohérences et de méchanceté de toutes sortes. Chaque jour, nous constatons que notre société est entrain de tanguer et si nous ne prenons garde, beaucoup de désagréments peuvent se produire. Cette belle leçon de vie dont j’ignore malheureusement le nom de l’auteur, s’apparente aux précieux enseignements de nos figures de légende qui nous ont appris comment vivre en bonne intelligence dans la société.
De nos jours, la haine, la férocité et les meutes de l’envie, semblent siéger inexorablement dans nos cœurs au point de nous ravaler au rang des naufragés mentaux. Pour rien on tue, on vole et on s’érige en pourfendeurs impénitents incapables de se racheter.
Nous puisons dans cette belle leçon de vie, les rudiments d’une conduite exemplaire et exceptionnelle pour nous ressaisir avant de passer à la caisse pour régler nos factures. La vie est très courte, elle ne mérite pas la haine.
Majib Sène