Dakarmidi – Abdoulaye Daouda Diallo, actuel ministre de l’intérieur a échoué lamentablement dans sa mission. Il doit rendre le tablier à défaut, le président de la République est dans l’obligation de le démettre de ses fonctions. Avec un budget de 50 milliards, il n’a pas réussi à doter tous les sénégalais de leurs cartes d’identité biométriques. Ce dimanche, il privera 350 000 sénégalais de leur droit de vote. Il oublie que le vote constitue le seul indice réel du degré de civisme, le civisme dont son régime a créé une agence confiée au colonel Wardini sous la tutelle de Mame Mbaye Niang. Il n’a pas eu l’élégance républicaine de venir nous dire à travers les médias que nous n’aurons pas tous à temps nos cartes . Pire encore, par maladresse, il envoie au « front » Moustapha Diakhaté pour défendre la thèse du report des élections et le président de la République par le biais d’une saisine du Conseil constitutionnel pour pouvoir voter avec des permis de conduire, passeports et autres documents d’immatriculation. Avec des méthodes rétrogrades, féodales, arrogantes et arrivistes, Abdoulaye Daouda Diallo n’excelle que dans la répression et l’interdiction des marches pacifiques, pourtant consacrées par la Constitution. Une fois encore, ils se sont trompés, c’est ce que nous a révélé un de leurs alliés dans un débat télévisé, en l’occurrence Ousmane Badiane de la LD, il disait que ce n’était pas prévisible, oubliant que gouverner c’est prévoir. Malheureusement, ces hommes du « Macky » ont l’habitude de se tromper, ils se trompent sur tout et tout le temps. La seule chose qu’ils ont réussie ces derniers temps, c’est l’arrestation à Louga d’un jeune élève pour apologie à la violence suite au drame du stade Demba Diop où avec un public de 20.000 spectateurs, seule une trentaine de policiers avait été mobilisée pour la circonstance, on s’est retrouvé avec 8 morts et plus de 100 blessés.
Et le mal est plus profond qu’on ne le pense, le chef du gouvernement depuis la verte Casamance, a présenté ses condoléances aux familles éplorées par des pas de danse sous une musique festive loin des mélodies de deuil. Une élève reste à ce jour le seul coupable comme agneau du sacrifice. Dans un pays qui se dit émergent, on vote et on arrête les coupables quel que soit leur niveau social. Abdoulaye Daouda Diallo doit partir, le Président doit aussi cesser de cautionner les lourdes fautes des « boys and girls » de son clan.
Bounama Sow