Dakarmidi- Le goujat Farba Ngom a parlé. Il a encore parlé et, pour ne rien dire. Il amuse la galerie comme savent le faire les professionnels de la navigation á vue. Bouchons alors les narines car, ses farberies-fourberies synonymes d’âneries puantes nous envahissent. Farbarico vient, ainsi, de se signaler de manière si triste ! Qui arrêtera Farba- la-gaffe et ses gafettes et autres galipettes ? Tant le dépité, pardon, député -maire des Agnam n’a pas pris ses ignames (ses médicaments). Il méconnaît la tournure des évènements qui s’amoncellent au point de s’égosiller sur des vétilles
Réagissant á une récente sortie de l’honorable député et premier vice- président de l’Assemblée Nationale, le Président Moustapha Cissé Lo, au sujet de la Cour de Répression et de l’Enrichissement Illicite (CREI, en acronyme ), Farba-la – gaffe s’est encore illustré dans un jeu abscons en qualifiant cette sortie de « très grave » comme l’est, du reste, son ignorance crasse de ce tribunal d’exception, des règles qui le régissent . Pour vous rafraîchir la mémoire, le Président Moustapha Cissé Lo, abordant ce thème, n’a fait qu’exprimer le fonds de sa pensée, et cranement, sans entrave aucune.
Avec une franchise sans commune mesure, un entregent qui le distingue de fort belle manière et le courage léonin qui irrigue ses veines, le Président Cissé Lo se veut toujours un écho sonore, une vibration, pour ne pas dire, le pouls palpitant de son peuple qu’ ‘il chérit tant. Pardi ! Il est vrai que des gens de la trempe de Farba – la-gaffe préfèrent s’immiscer dans un jeu qui les dépasse. Pour dire, sa compréhension de ce dossier et ses contours le dépassent, le surpassent.
Le Président Moustapha Cissé Lo est pour la reddition des comptes. L’argent du contribuable, selon lui, ne doit pas être utilisé n’importe quoi et que tout détourneur de nos deniers doit payer pour sa témérité. Ce qui est de très loin de la compréhension qu’il a de l’enrichissement illicite tel que stipulé par nos praticiens du Droit. Pour le Président Moustapha Cissé Lo, cela comporte un certain nombre de vices de forme et qu’ ‘il est extrêmement difficile de fourrer le nez dans le trou de nos avoirs sans en apercevoir cette senteur d’ « illicitité». Prise sous ce rapport, la CREI, ressuscitée par le gouvernement de la deuxième alternance politique au Sénégal, est inopportune et, même, biaisée sur le fond. Son oeil sélectif sur certains dossiers en dit long sur son incurie, sa partialité, son caractère tendancieux. Doit- on laisser la machine infernale CREI trucider certains et épargner d’autres au motif qu’ils ont accepté s’aligner derrière les tenants de l’actuel pouvoir ? Une question qui est loin d’être saugrenue. Il n’est pas besoin de fréquenter les amphis de nos Facultés des Sciences Juridique et Politique pour se faire une idée selon laquelle le viol du caractère sacro – saint des principes ne milite pour garantir notre République, l’Etat de Droit. Il lui enlève toute sa substance. Alors, Farba – « la – gaffe et son club d’abrutis, pourchassés, peut-être, par une détresse psychologique indicible, sont appelés á aller ânonner les b. a. b. a de ce l’on appelle Res-publica au lieu de vouloir nous pomper l’air … de la liberté.
Cheikhouna Mbacké Diop (APR Touba).