Dakarmidi – Robert Sagna, le président du Groupe de réflexion pour la paix en Casamance balaie d’un revers de mains les rumeurs faisant l’objet de l’arrêt du processus de la paix dans le sud du pays et de l’enquête sur la tuerie de Boffa.
Selon lui, les négociations se poursuivent et l’enquête de Boffa se passe bien, même si le dossier connaît quelques lenteurs. L’ancien maire de Ziguinchor a tenu à Balonguine dans le département de Bignona, dont les populations demandent la fin de la rebellion.
D’après l’as, le Groupe de réflexion pour la paix en Casamane poursuit sa mission. Depuis sa mise sur pied, il y’a quelques années, ce groupe composé d’anciens élus et de dignitaires de la région multiplie les initiatives pour pacifier la partie sud du pays en proie à un conflit qui date de trois décennies.
A en croire le président, Robert Sagna, qui a initié hier, lundi 16 juillet 2018 une rencontre dans la zone des palmiers, le Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) « n’a plus la volonté de raviver la violence ». Ce qui se passe indique Sagna, « ce sont quelques éléments incontrôlés ou des dissidents qui, en voulant se faire entendre, commentent des incidents ».
Depuis quelques années, des responsables du Mfdc ont émis le souhait d’aller à le table de négociations. « Mais ils attendent d’abord la réunification des différentes factions pour entamer des négociations avec l’Etat du Sénégal », souligne Robert Sagna.
Soutenant que le processus de paix n’a pas connu de coup d’arrêt, Robert Sagna a tenu à rassurer quant à la poursuite de l’enquête sur la tuerie de Boffa. « Les enquêtes de cette nature ne se font pas en 24 heures. Il faut laisser le temps au temps et faire confiance à la justice qui je pense fera son travail.
La rédaction