Dakarmidi – Alioune Tine, a déclaré hier, dimanche 4 juin 2018, qu’il était « très inquiet » pour la présidentielle 2019. Le directeur régional d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre soutient qu’aujourd’hui, nous vivons une crise de la démocratie représentative qui est très profonde et globale.
« Nous sommes dans une situation inédite au Sénégal, par ce que nous avons un processus électoral très mal parti, marqué par une dissension qui est très forte » a relevé l’expert indépendant des Nations-Unies pour les droits de l’homme au Mali, lors de l’émission « objection sur Sud fm.
Mais s’il en est ainsi, c’est parce que, estime le droit de l’hommiste, les gens doivent aller au-delà des considérations partisanes, des enjeux politiques pour voir effectivement qu’il y’a de réelles menaces au Sénégal aujourd’hui. « De réelles menaces avec des élections inédites, sans pareilles, parce que l’horizon du processus est totalement brouillé. D’une manière ou d’une autre, il faut sortir de ce brouillard. C’est très important », a t-il dit.
Selon les échos, il a aussi évoqué les turbulences dans le secteur de l’éducation, notamment la situation des universités depuis que l’étudiant Fallou Séne a été tué. « D’autres éléments avec l’accumulation des crises au sein du mouvement étudiant avec ce qui s’est passé récemment à l’Ugb. Et ce n’est pas fini », alerte Alioune Tine.
Pour le directeur régional d’Amnesty international pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, nous vivons une crise de la démocratie représentative qui est très profonde et globale.
La rédaction