« L’affaire du maire Khalifa Sall tous les gens témoins du procès savent pertinemment qu’il est coupable. Lorsqu’on lui a montré les centaines de fausses factures, il ne les a pas niées. Mais il a dit que c’est une pratique qu’il a trouvé bien avant son arrivé. Donc venir ici pour dire que Khalifa est innocent c’est en vain »
Poursuivant le ministre ajoute « quand les juridiction sénégalaises l’on condamné, il est allé se plaindre à la CEDEAO et ce dernier n’a en aucun cas dit que le Sénégal n’a pas rendu la justice. Mais il a suggéré à l’Etat du Sénégal de débourser une somme de 35 millions F cfa en guise de dédommagement. Et donc comme la décision finale n’a pas encore été rendue et qu’il n’a pas été libéré. Le Sénégal ne lui doit rien ».
Toutefois, Ismaila Madior Fall argue que le rejet des candidats à l’élection présidentielle « c’est un phénomène à voie de banalisation dans le monde. Si vous avez mal géré la cité, la justice vous condamne. Et si la conséquence est que vous ne soyez pas éligible vous ne l’êtes pas. Donc il faut savoir raison garder. »
A en croire PressAfrik, pour le cas de Karim Wade, la Code pénal dit que le juge doit préciser que le détenu doit perdre ses droits civiques et un arrêt de la Crei l’a déjà fait. Donc s’est pas parce que la Cour ne l’a pas prononcé lors du jugement que Karim Wade peut être éligible à la prochaine élection
« Au Sénégal, il faut bénéficier d’un casier judiciaire vierge pour être président au Sénégal et toi tu viens avec un casier mentionner une condamnation de 6 ans pour aspirer à diriger le pays. Et pourtant la loi dit si on enferme une personne au délà de 6 mois, tu ne peux pas inscrire dans la liste électorale », explique le ministre.