Triste et même dangereux, quand certains mots et expressions sortent de la bouche de ceux qui nous dirigent. Au point,présentement, de nous poser la question de savoir ; — savent-ils, ces gouvernementaux, le pourquoi de leurs responsabilités face au peuple qui les a élus ?
Nous avons eu à enregistrer deux alternances, car, à chacune d’elles, les citoyens dans leur majorité aspiraient à un changement de politique gouvernementale. Parce que tout simplement, ne se voyant plus dans une certaine façon d’être dirigés. Mais, aujourd’hui, en faisant une analyse de contenu du discours de Abdoulaye Daouda Diallo, Ministre des Finances, sur les innombrables et grandioses scandales financiers, suite aux rapports des corps de contrôle étatiques, nous avons honte d’être sénégalais.
Notre argentier gouvernemental a eu l’inintelligence intellectuelle d’accoucher d’une bettise comparative entre les résultats économiques de l’ancien régime et ceux du régime actuel. Or, s’ils sont là par les temps qui courent ( le « Roi » et son équipe ), c’est parce qu’ils avaient promis d’éradiquer tout mauvais et de fructifier ce qui serait bon au bénéfice du peuple sénégalais. Aujourd’hui, tous les coûts des denrées alimentaires et des produits de première nécessite ont grimpé, au détriment des populations. Les sénégalais souffrent terriblement.
INNOCENCE NTAP : LA NULLITÉ POLITIQUE
Il y’a des termes et expressions qui sont antipodes du vocable d’un dirigeant responsable. Surtout, quand on est une dirigeante-citoyenne, de surcroît sudiste, coachant une importante institution comme celle du Dialogue Social.
N’ayant pas certainement encore digéré la cinglante défaite subie dans son terroir natal Ziguinchor, face au leader de Pastef, lors dela Présidentielle 2019, I. Ntap a, insolemment, renvoyé une communauté casamançaise venue présenter leurs doléances, afin de demander une aide. Ceci, face aux récurrents besoins animaux que sont : Manger, Travailler, Dormir, S’habiller et Soigner. Une demande sociale.
En guise de réponse, la collaboratrice du Chef de l’Etat fait entendre à ses parents : » Allez demander ça à Sonko « . Oui, après réflexions, nous croyons qu’elle n’a pas tord. Elle a l’excuse de son manque de dignité ; car, en lisant son cursus politique, nous nous rendons compte d’une frivolité grande comme pas deux. Après avoir flirté avec le Ps, elle a déposé ses balluchons auprès de L’Afp de Niasse, avant de migrer vers les prairies bleues du Pds. Wade perd le pouvoir, la voilà dans un fauteuil bien moelleux de L’Apr. A vous de juger, car, cette dame est une abrutie politique qui ne facilite pas la tâche à son mentor. » Allez demander ce que vous voulez à Sonko »….. Quelle ignominie !
CEDEAO : ARNAQUE ET BLUFF ÉTATIQUES
Le Roi, son gouvernement; ses députés africains, et une certaine presse n’ont pas toujours fini de nous divertir. Cissé Lô n’est plus Président du Parlement de la dite institution. Que se passe-t-il réellement ?
D’emblée,, en notre qualité de Journaliste de profession, il y’a lieu d’éclairer citoyennement les sénégalais, sur ce comment le législateur est appliqué dans ce parlement africain. C’est bien à tour de rôle des nations siégeant dans cette prestigieuse chambre, qu’un pays quelconque acquiert pour quatre (04) ans le fauteuil présidentiel. Tenez-vous bien: C’est dans un système de roulement instauré par les chefs d’Etat concernés, et par ordre alphabétique.
C’est en plein nouveau magistère du Président Macky Sall que le Sénégal a eu le privilège de diriger le Parlement de la CEDEAO. Prenant la balle au rebond, Macky jeta son dévolu sur Moustapha Cissé Lô. Aujourd’hui, la durée du mandat de notre compatriote a épuisé son processus. Il est très bien normal que notre représentant rende le tablier pour l’élu du pays devant siéger. Et ceci, suite à l’ordre alphabétique. Donc, raison pour laquelle, La Sierra Léone a hérité de ce fauteuil.
Donc, toujours dans leurs style et préférence déroutants, tout en clignotant à droite pour tourner à gauche, ils nous ont servi un soi-disant malentendu diplomatique sinon, politico-politicien. Ni le »Roi », ni « El Pistelero » n’ont été demandeurs pour que l’on en arrive là. Le consensus d’un système de roulement signé et approuvé par les Chef d’Etat est passé par là. La prochaine accession du Sénégal à la Présidence de la dite institution aura lieu quand, ceux qui, alphabétiquement parlant sont après nous, passeront.
Il faut cesser de vouloir toujours, mener les citoyens souvent non-avertis, en bateau.
Elhadj Yvon Mbaye
Journaliste-formateur