Dakarmidi – Nommé à la tête de la Direction générale des Impôts et Domaines (DGID), en novembre 2014, Cheikh Ahmed Tidiane Ba est, un pur produit de la maison. Il conduit, au pas de charge, les réformes fiscales initiées par l’Etat.
1200 milliards de FCFA d’impôts collectés en 2016, des prévisions tablant sur 2182 milliards FCFA pour 2017, les chiffres en disent long sur le travail effectué par les équipes de la DGID. Grâce aux réformes entreprises avec une stratégie d’élargissement de l’assiette fiscale. M. Ba est à la manœuvre pour relever l’un des défis majeurs de l’économie sénégalaise : limiter les apports extérieurs dans le budget national.
Né, au début des années soixante, dans le vieux quartier dakarois de la Médina, le jeune Cheikh Ba se passionne très vite pour les études. C’est un élève plus travailleur que la moyenne de ses camarades. Du fait de ses bons résultats, l’école primaire Médina V où il a obtenu son certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE), en 1977, l’envoie au très sélectif concours d’entrée au Prytanée militaire de Saint-Louis. Il réussit les tests et y poursuit son cycle secondaire jusqu’à l’obtention d’un baccalauréat en série scientifique tout en se distinguant en sciences humaines comme lauréat du premier prix de philosophie au Concours général de l’année 1984.
Dés lors se pose la question de l’orientation relative aux études supérieures. Les filières dites littéraires : Droit et Sciences humaines face aux filières scientifiques : Economie et Gestion. Le jeune Ba choisit cette dernière option. Il s’inscrit à la Faculté des Sciences économiques et de Gestion de l’UCAD et obtient une maitrise en gestion. Un autre choix à opérer : aller dans le privé ou intégrer l’administration ? Il opte pour le secteur public en réussissant au concours d’entrée à l’Ecole nationale d’Administration d’où il sort inspecteur des impôts.
Source: Dakaractu