Dakarmidi – Corona certes, est une maladie grave, une catastrophe sans précédent qui s’abat sur l’humanité entière d’une manière cruelle, mais qui nous aura mis debout avançant de front vers la réalité. En face de la glace de la vie, il nous a redressés afin qu’on puisse se mirer objectivement et faire un focus sur les éléments qui animent notre existence. Il nous invita soudainement à comprendre la vie et ses soubresauts, en la prenant du côté indiqué. Ce fût un sacré réveil, brutal et guère banal.
Nous nous rendons compte que ce qu’on prenait comme priorité ne l’était pas forcément mais que ce qu’on reléguait au rang de second degré, était certainement plus avantageux pour nous. En voilà un métier qui sort du lot et nous prouve son essentialité dans la vie humaine. La preuve !
Faites le tour du monde aujourd’hui, vous verrez que les écoles sont fermées, vous vous apercevrez que les bureaux le sont aussi. Vous noterez que marchés et supermarchés se vident et que les événements partout sont annulés. Une bonne partie des avions est clouée au sol. Sans vous y attendre, vous serez surpris de remarquer la fermeture des frontières, closes de tout bord pour tout corps, barricadées comme qui dirait sur tous les points cardinaux. L’économie mondiale s’effondre et que dire des gens qui se regardent du coin de l’œil ou encore de tous ce qui est remis à plus tard.
Malgré tout… malgré tout ; les portes des pharmaciens et des pharmacies restent ouvertes. Ils n’hésitent pas à nous accueillir si nous avons de la fièvre, une toux ou un rhume. Pourtant, ils savent mieux que quiconque, qu’ils prennent de gros risques mais ils ne reculent pas pour autant… Au téléphone, à la pharmacie ou où que ce soit ailleurs, ils sont toujours là, conseillent, accompagnent et orientent. Les premiers à rassurer, les premiers à fournir la bonne information, les plus proches de nous encore plus qu’ils ne l’étaient avant pendant que tous, nous prenions nos distances.
Ils sont à chaque extrémité de rues, servent du regard et du sourire, ce peu d’espoir qui reste, qu’ils nous envoient via des ondes positives. Leur regard étincelant est ébloui par un sentiment de confiance communicative. Ils auraient aimé se transformer en panacée pour se retrouver enfouie dans notre organisme et expurger le mal en chacun de nous, afin de lever ce voile de psychose qui nous entoure.
Mais que faire ? Leur rôle se limite à nous écouter et nous satisfaire et ils le font déjà très bien. Cela est assez suffisant pour nous maintenir rassurés. C’est le moment à jamais de regarder désormais d’un autre œil ces braves guerriers défenseurs de l’homme.
Bien d’autres comme eux, méritent notre plus grande attention et notre respect, mais avant les autres, rendons hommages à ces gens qui font face vaillamment à Corona. Non ! On ne peut pas les oublier dans nos prières.
Pharmaciens… Soyez fiers d’être Docteur en pharmacie.
Idias