Les gestes de solidarité de la Première Dame sont vivement à saluer, car sauver une vie est un acte de foi élevé. Nous nous devons donc tous de rendre grâce à Dieu, qu’il y ait une personne présente, capable d’être en alerte à chaque fois que son prochain est en détresse.
Dans les réseaux sociaux et dans notre quotidien, Marieme Faye Sall se dissout dans la masse et combat de fort belle manière, et souvent discrètement la pauvreté et les maladies. Elle se bat avec sa fondation pour éradiquer ces fléaux mais malheureusement, très mal, vu les nombreuses mutations qui marquent le monde. De 2012 à nos jours, elle aurait aidé plus de 2000 personnes à se soigner à l’extérieur à hauteur minimale de 15.000€ par malade, soit un pactole de 30 millions d’euros.
Vingt milliards de francs CFA qui aurait pu, avec une bonne organisation, et une stratégie réfléchie relever beaucoup de plateaux médicaux du pays, et éviter à nos concitoyens le déplacement vers l’Europe ou l’Afrique du Nord pour des traitements, des opérations ou des soins intensifs ou palliatifs. Malheureusement, les fondations des premières dames africaines ont souvent tendance à verser dans la collecte de fonds et dans leur redistribution mal organisée. Il est temps qu’elles apprennent à exceller dans l’innovation avec d’autres alternatives viables capables de concurrencer les hôpitaux modernes européens ou ceux d’Afrique du Nord.
Nous avons les moyens pour cette noble politique qui suscitera bien évidemment espoir chez les populations et les malades en particulier. Bravo à notre Première Dame pour ses belles initiatives, mais si elles étaient accompagnées de pérennisation locales, elles rendraient durable la sève de nos idées pour la postérité.
La rédaction