S’il y a quelque chose qui fruste les journalistes sénégalais une fois au palais de la République, c’est bien le sort inélégant que la présidence leur réserve lors des visites officielles au Palais.
On peut bien le dire aujourd’hui. Devant la presse étrangère, le personnel de la présidence a toujours réservé aux journalistes Sénégalais, un traitement inégal qui ressort, si on ose le dire, du complexe de supériorité ou de la non-considération.
En outre, 80% des restrictions ne sont appliquées qu’à la presse nationale. Les pantalons de marque Jean, les téléphones portables, les ordinateurs portables interdits à la presse sénégalaise sont honteusement autorisés à la presse internationale. Pourquoi ?
Jamais il n’a été facile pour un journaliste Sénégalais, surtout du privé, de déroger à cette règle, contrairement aux journalistes étrangers qui entrent, se baladent librement avec leurs gadgets aujourd’hui incontournables dans le cadre du travail journalistique.
Mais, il faut le dire, un cadre d’accueil au palais pour les journalistes est inexistant. La presse, souvent convoquée à une heure précise, est laissée à la traîne, pendant des heures, sous le chaud soleil…
Au demeurant, rien ne leur est obligé, mais le traitement égalitaire et impartial entre journalistes nationaux et ceux venus de l’étranger, dans une enceinte aussi sénégalaise que le palais, serait moins humiliant pour la presse nationale vis-à-vis de leur confrères venus d’ailleurs. On ne demande pas plus !