Dakarmidi- Au chapitre premier de l’ouvrage de l’ouvrage d’Ousmane Sonko : « Pétrole et gaz au Sénégal, Chronique d’une spoliation »,il est bien spécifié la traque des ressources pétrolières et gazières mal acquis. C’est à dire une dynamique de remise en cause de tous les contrats et avantages concédés aux multinationales au détriment du Sénégal. Il est évident que le gouvernement croit dur comme fer qu’il est impossible de revenir sur les contrats pétroliers déjà approuvés par l’Etat. Mais cette position extrême loin d’être inamovible est aux antipodes de l’intérêt supérieur de la nation.
Dans on ouvrage portant sur le pétrole, Ousmane Sonko exige le rétablissement du Sénégal et de son peuple dans ses droits et intérêts, relativement aux prévarications qui ont été notées dans l’attribution des blocs d’exploration de nos ressources pétrolières et gazières. Toutes les transactions liant l’Etat du Sénégal aux multinationales ont été prestement éventrées par l’ouvrage de Sonko. Et les révélations fracassantes de la chaine publique Anglaise BBC ont eu la particularité d’avoir subitement braqué les projecteurs des Sénégalais sur une œuvre qui n’avait pourtant pas fait mouche au départ. Mais qui suscite aujourd’hui un intérêt de premier ordre dans l’exploration et l’exploitation de l’or noir Sénégalais. Ousmane Sonko lance la traque du pétrole et du gaz Sénégalais mal acquis en exigeant du régime de Macky Sall la restitution des 30% frauduleusement détenus par Franck Timis dans les blocs gaziers de Cayar et de Saint-Louis, ce qui porterait la part de l’Etat à 40% au lieu des 10% actuels. Egalement, Sonko procède à la réclamation des impôts et taxes dus sur la cession de Petro-Tim non encore frappés de prescription. La vérification d’un versement de cash par Kosmos à Petro-Tim lors de la transaction portant sur les 60%, est au nombre des urgences de l’heure. Et enfin, la restitution des blocs de Casamance et Saloum On shore, indûment attribués au spéculateur Ovidiu Tender qui, immédia-tement, les a revendus. En ce qui concerne les mesures judiciaires pour venir à bout de ces manquements, elles butent sur l’article 101 de la Constitution qui dispose que le Président de la République n’est responsable des actes accomplis dans l’exercice de ses fonctions qu’en cas haute trahison. Une approche purement politicienne d’un concept hybride au contenu vide. Ce qui fait que personne n’est responsable devant cet océan de manquements dans la gestion du pétrole Sénégalais.
Assane SEYE-Senegal7