Le ministre de l’environnement a déclaré ce jeudi n’avoir rien à se reprocher dans l’affaire dite des oryx algazelles transférés à sa réserve. Abdou Karim Sall a précisé que ces espèces lui ont été juste confiées. Il refuse l’argument d’un conflit d’intérêt.
Un délit d’initié. Voilà la question qui s’agite autour de cette affaire de transfert d’oryx algazelles dans le mesure où les espèces soit offertes à Abdou Karim Sall. Ou encore ce dernier l’achète. Seulement, réfute le ministre sur Rfm, “on ne m’a pas offert, je n’ai pas acheté. Ces oryx restent la propriété de l’Etat avec un protocole en bonne et due forme, avec le gérant de la ferme comme. ça s’est passé partout au Sénégal.”
Appel
L’autorité a profité de l’occasion offerte par la radio pour inviter “les Sénégalais capables” de les aider “à protéger ou à protéger” les oryx algazelles de se rapprocher de son département. “Ils pourront signer des protocoles si nous vérifierons qu’ils sont capables de les accueillir et de les recevoir dans d’excellentes conditions“, a dit le ministre, précisant qu’il n’a pas besoin de s’épancher sur la question – du transfert qui fait les choux gras de la presse -.
Enquête
Au défenseurs de l’environnement, Abdou Karim Sall assure qu’ils sont libres d’ouvrir des enquêtes s’ils le désirent. “Je sais que je n’ai rien à me reprocher. Je suis droit dans mes bottes. Cette situation ne m’ébranle pas. Je n’ai pas fait quelques chose d’irrégulier. Je suis dans la protection des espèces, comme le veut la mission qui m’a été confiée. C’est dans la préservation de ces espèces là que le transfert a été fait“, a-t-il martelé, indiquant que quand on met les espèces dans un même endroit, il risque de se passer un problème de consanguinité. Le risque, poursuit-il, c’est de voir “finalement“, l’espèce s’éteindre “à long terme“.