Le Témoin raconte les circonstances dans lesquelles cet officier du GIGN s’est blessé par une grenade offensive.
Après avoir dégoupillé la grenade, le gendarme Kâ avait environ dix secondes pour la lancer avant qu’elle n’explose. Hélas, à cet instant précis et crucial, le lieutenant Kâ a voulu éviter des pierres lancées dans sa direction. Un moment d’inattention lui a été fatal. Il n’a rien vu venir et s’est retrouvé avec une main en lambeaux.
Evacué d’urgence à l’hôpital Principal, le lieutenant Mohamed Kâ, très courageux, a laissé entendre, avant que sa main ne soit amputée : «J’ai fait le…con ! Mais, ce sont des choses qui arrivent dans un théâtre d’opération». Avec foi dans l’épreuve, il a relativisé : «C’est le destin ! » a-t-il ajouté à l’endroit de ses camarades d’armes venus lui rendre visite. La gendarmerie nationale regrette la blessure du brave et jeune lieutenant Mohamed Kâ dont la main a été amputée.