C’est L’Observateur qui donne la nouvelle dans sa parution de ce vendredi. Sept membres de la famille Mbaye de la commune de Diockoul Diawrigne, à Kébémer, croupissent en prison pour non respect de l’état d’urgence.
Ils avaient blessé le commandant de la brigade de la gendarmerie de Kébémer, et un agent de sécurité de proximité (Asp). Ils sont tous placés sous mandat de dépôt en début de semaine.
Le jour des faits, il était environ 17 heures quand le commandant de la Brigade de gendarmerie de Kébémer, accompagné d’un agent de sécurité de proximité (Asp), de retour d’une patrouille, est tombé sur un groupe de jeunes.
À la vue du véhicule de la gendarmerie, ces derniers, qui étaient en train de jouer aux cartes à quelques mètres de la route goudronnée, sachant que les rassemblements sont interdits en cette période d’Etat d’urgence, ont détalé comme des lapins.
Cependant, au cours de la débandade, l’un d’eux, bousculé, est tombé par terre. Malheureusement pour lui, avant qu’il ne se relève, les hommes en uniforme lui mettent le grappin dessus et essayent de l’embarquer dans leur véhicule.
Au moment où ils s’apprêtaient à lui mettre les menottes, le nommé Babacar Mbaye dit Mbodj, qui observait la scène à partir de sa maison, surgit et interpelle directement le commandant de brigade : « Vous n’avez pas le droit de le frapper. Vous avez outrepassé vos prérogatives ! »
Le commandant, qui s’est senti offensé dans l’exercice de sa mission, décide de trouver son interlocuteur dans sa maison pour l’appréhender. Il s’est alors heurté à une vive résistance de son vis-à-vis, lequel a refusé qu’on lui passe les menottes.
C’est dans ces circonstances que le commandant a été blessé avec une pierre. Quant à l’agent d’assistance à la sécurité de proximité (Asp), qui voulait prêter main forte à son supérieur, il sera, lui, blessé à l’œil.