L’Union africaine a rejeté le recours à la force militaire pour régler la crise de la prise du pouvoir par les militaires au Niger, et ce, lors d’une réunion du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine, tenue dans la journée du lundi 14 août.
La même source a rapporté que le CPS avait pris la décision de rejeter le recours à la force contre les militaires nigériens au pouvoir, optant plutôt pour les sanctions en suspendant temporairement le Niger de toutes les activités de l’Union africaine. La décision devrait être officialisée plus tard dans cette journée du mercredi par un document engageant collectivement toutes les parties impliquées.
Selon Le Monde, l’Union africaine “se désolidarise de la CEDEAO“, qui continue de privilégier le dialogue tout en effectuant l’ »activation immédiate de la force en attente“. D’après la même source, cette situation de contradiction affaiblirait considérablement la position de la CEDEAO, d’autant plus que selon une autre source diplomatique, citée par d’autres médias français, les pays d’Afrique australe, d’Afrique centrale et d’Afrique du Nord étaient “vent debout contre toute intervention militaire ».
Une nouvelle rencontre entre les chefs d’état-major ouest-africains doit se tenir ce jeudi à Accra, au Ghana, pour évoquer les détails d’une éventuelle opération.
Avec aa.com