A Abuja jeudi au Nigeria, les dirigeants de la communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest ont fait un pas vers une intervention militaire au Niger, visant le retour à l’ordre constitutionnel dans ce pays. Ils ont ordonné le déploiement de la force en attente de l’organisation régionale.
Tout en poursuivant la recherche d’une solution pacifique à la crise née de la prise du pouvoir par des militaires à Niamey. La CEDEAO tient en effet au rétablissement de Mohamed Bazoum, le président déchu. Alors que la junte militaire vient de former sa première équipe gouvernementale.
« Ordonner au Comité du chef d’état-major des armées d’activer immédiatement la Force en attente de la CEDEAO avec tous ses éléments. Ordonne le déploie ment de la Force en attente de la CEDEAO pour rétablir l’ordre constitutionnel en République du Niger. Souligne son engagement continu pour la restauration de l’ordre constitutionnel par des moyens pacifiques », a déclaré Omar Alieu Touray, Président de la Commission de la CEDEAO.
Le président ivoirien, Alassane Ouattara s’est voulu plus explicite sur l’intervention à venir. Son pays « fournira un bataillon » de 850 à 1.100 hommes, aux côtés du Nigeria et du Bénin notamment, et que « d’autres pays ».
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