Les rideaux sont tombés sur la 21é édition de la coupe du monde de football, qui s’est déroulée un mois durant en Russie, grande nation européenne qui aura réussi avec brio l’organisation de cette belle fête du ballon rond en dépit des nombreuses étiquettes faisant croire qu’elle n’y arriverait pas.
La France évidemment a remporté le trophée avec une équipe qui se construit de surcroît, jeune et en perpétuel remaniement. Des joueurs qui avaient la chance de briller en club toute l’année, mais qui peinaient à retrouver leurs marques en sélection.
Le pourquoi elle n’avait pas clairement tout le bagage nécessaire pour faire vibrer le monde du football. Ce dont elle disposait par contre, c’est l’esprit d’équipe, le caractère, la rage de la gagne, la soif de victoire, ces « matières premières » qui produisent l’efficacité et le succès tels que démontrés en Russie par ces jeunes joueurs français.
En arrivant au pays de Poutine, cette équipe française n’avait pas forcément le meilleur effectif, loin de là, et leur prestation au fil des matchs le prouvait nettement, mais malgré tout, la bande à Didier Deschamps est sortie en tête de peloton des 32 meilleurs nations de foot de la planète.
Et donc, ce qui fait le sacre de la France n’est pas à chercher dans le foot mais au delà, dans le cœur de chaque joueur.
Les français ont fait parler en effet leur fibre patriotique en mouillant le maillot devant un président enthousiaste à qui, il ne restait qu’à se débarrasser de sa veste pour enfiler le maillot bleu et descendre sur la pelouse.
L’engagement et l’audace sous-tendus par un socle d’union généralisée peuvent déplacer des montagnes. Et l’exemple des français est patent. Force est de reconnaître qu’à chaque coup d’envoi d’une de leurs confrontations, les bleus se sont démêlés comme de beaux diables amenés par un Mbappé époustouflant et un Griezmann expérimenté qui manie le ballon à sa guise.
Et donc, dans une situation qui ne leur était pas très favorable, les bleus ont fait fi des critiques d’une presse française un peu trop exigeante, pour filer droit vers l’essentiel, cette coupe qui allait donner un baume au cœur de chaque français et taire les petits bruits au profil d’une union sacrée, la France en avait tant besoin.
Aujourd’hui que la coupe est gagnée, plus rien ne prévaut sur la fête et moment ne peut être meilleur pour diagnostiquer objectivement ce qui n’a pas marché ailleurs!
Leçon à vous autres!
Papa Ibrahima Diassé