La notoriété de Modou « Xaragne » Lo dans l’arène est absolument impressionnante. C’est un lutteur étonnant et fascinant de par son calme olympien, par le niveau inimitable de sa concentration au moment des combats, mais surtout aussi de par sa grande technicité de lutteur impérial. Beaucoup étaient les amateurs sceptiques dans ce combat qui l’opposait à Boy Niang l’enfant terrible de Pikine, récent vainqueur de Balla Gaye II, ancien Roi des Arènes.
Les deux lutteurs avaient fait une préparation minutieuse, confortant leurs supporters respectifs dans leur optimisme légitime. À l’applaudimètre, Modou Lo avait remporté la palme en raison de sa popularité et de sa prestance inimitable. En ce jour du 1er janvier 2024, la lutte étalait son rayonnement avec cette affiche appelée opportunément, « Le combat royal ». Les superlatifs foisonnaient de partout, accrochés aux palmarès de ceux là qui, à l’heure actuelle, font partie des meilleurs de l’arène.
L’ambiance était au beau fixe au milieu des préparations mystiques, saveurs et senteurs de cette activité générique, telle que nous l’ont enseigné nos ancêtres.
Après cinq minutes de balancements de bras et de déplacements fictifs, ils entrèrent en action avec des échanges de coups dévastateurs qui tournèrent à l’avantage de Modou Lo, dont la frappe nette et ardente sur le menton et visage de son adversaire, le mirent hors d’état de nuire. La suite, on la connaît avec la victoire de Modou Lo qui, au terme d’un accrochage étourdissant, le verra assis sur le ventre de son adversaire, signant une victoire éclatante et rayonnante.
À toi Modou Lo, nous te disons que si l’honneur était chien, en te voyant, il baisserait la queue.
Majib Sène
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