J’ai appris avec tristesse, comme tout le monde sur les RS, le rappel à Dieu de votre chère maman, votre refuge. Une perte si lourde pour toute votre famille. Elle a, d’un visage rayonnant, retrouvé son Seigneur dans son ultime appel. Je vous ai vu en larmes vous courber sur sa tombe comme un petit oiseau qui attend avec impatience le retour de sa maman qu’il ne reverra plus jamais, ici. Dieu a agi de manière irréfragable, cisaillant votre désir de humer à tout instant la fragrance miséricordieuse qui suintait de la grâce de votre éminente mère. Et vous n’avez point le droit de moufter, car vous êtes un bon croyant.
Cher Amadou, j’ai compris votre immense douleur. Immense un mot si faible pour accompagner votre « blessure », et comme disait l’autre « face à la douleur, nous ne sommes pas égaux ». Seule sa mort pouvait déclencher vos larmes, aucun autre événement de la vie ne saurait les percer. Vous auriez choisi de la laisser ici et partir, elle aussi aurait préféré le contraire. Et Dieu le Maître absolu a tranché, empruntant le chemin de son [votre maman] désir. Je vous présente mes sincères condoléances. Que son âme intègre le lot des âmes apaisées, que sa tombe soit spacieuse et éclairée par la lumière de Tā-Hā (psl), et que les vers n’accèdent point à son suaire, ni même à son corps, eux tous, disciples du Prophète (psl). Que votre vie rayonne, encore et encore, avec la même lumière qui éclaire sa demeure au paradis. Je n’en doute point !
SHEIKH ALASSANE SENE