Dakarmidi – « Le procès de Khalifa Sall est un procès comme tous les autres procès, reposant sur des faits réels, il n’y a rien de politique ». Me Ousmane Sèye, était l’invité de l’émission « Grand Jury » hier, dimanche 17 décembre. Selon lui, » il n’y a pas de délits politiques et de juridiction politique. On reproche au maire de Dakar des faits prévues par le code pénal ».
Prenant exemple sur Idrissa Seck, l’avocat qui signale n’etre ni du côté de l’Etat, ni du côté de Khalifa Sall, dénonce une désinformation dans l’affaire du Maire de Dakar : « le maire de Dakar est mis en accusation sur la base du code pénal et du code de procédure pénale. Son inculpation résulte d’un rapport de l’Ige (Inspection générale d’Etat). On lui reproche des faits. Le tribunal ne juge pas des personnes, des individus. Le tribunal juge des faits », précise le leader du “Front Républicain/coalition pour l’Émergence Taxawu Sénégal.
« On reproche à Khalifa des faits, des délits d’escroquerie, de détournement, de faux et d’usage de faux. Ces faits ne sont pas des faits politiques mais des faits de droit commun. C’est un procès comme tous les autres procès. Il aura lieu dans une audience publique, devant le ministère public, entouré de nombreux avocats, l’accusé aura la possibilité de prouver son innocence, si c’est le cas », assure Me Seye.
En ce qui concerne l’immunité parlementaire du député-maire de Dakar, Me Oumar Seye est clair : « l’immunité parlementaire ne rétroagit pas. Monsieur Khalifa Sall a acquis son statut de député au moment de l’instruction. C’est la raison pour laquelle l’Assemblée nationale a été consultée pour décider du sort de cette immunité dont le maire de Dakar pouvait se prévaloir ».
L’avocat déclare ainsi que le procès prévu pour le 03 janvier 2018 est une occasion pour le maire de prouver son innocence.
La Rédaction