Dakarmidi – Membre de la famille judiciaire depuis plus de trente ans, avocat émérite, le Garde des sceaux, ministre de la justice, Me Malick Sall est l’un des meilleurs managers a dirigé ce ministère de souveraineté.
En tant qu’avocat, il a privilégié le dialogue depuis sa nomination au mois de mai 2019 afin d’apaiser le climat tendu que connaît souvent le secteur de la justice. Il a prôné la discussion avec les syndicats notamment ceux de l’Union Nationales des Travailleurs de la justice (UNTJ), le Syndicat des Travailleurs en Education Spécialisé du Ministère de la Justice (SYNTES / justice), le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUST) …
La dernière affaire pour laquelle il s’est totalement investi, a été celle opposant les journalistes au Secrétaire général de la cour d’appel de Dakar, ce dernier avait interdit l’accès aux différentes salles d’audience du palais de justice à la presse privée.
Le président de la République étant formel, le Sénégal est une référence en matière de liberté de la presse. » Je pense que le Sénégal peut remporter la palme en matière de liberté d’expression et de liberté de presse « .
Son sens du dialogue a permis de décanter plusieurs situations. Tout ceci résume son humanisme et sa clairvoyance que beaucoup qualifient de multidimensionnelles.
Nous avons en tête les actes posés lors de sa première sortie officielle au cours de laquelle, il a tenu devant les magistrats un discours rassembleur et plein de sagesse.
– La plupart des missions réservée aux fonctionnaires de la justice exerçant dans les régions ;
– L’amélioration des conditions des détenus ;
– Désengorger les prisons avec la construction de nouvelles infrastructures de détention comme celle de Sébikotane ;
– La loi n°21- 2020 du 29 juin 2020 modifiant la loi n° 65 – 60 du 21 juillet 1965 portant code pénal et consacrant le placement sous surveillance électronique comme mode d’aménagement des peines.
Une fois ce souhait réalisé, l’avocat et responsable politique dans le département de Matam, plus précisément à Ogo, aura été le seul ministre de la justice à avoir inauguré une prison. Car, depuis 1959, aucune maison d’arrêt n’a été construire au Sénégal.
Un tel homme avec de tels résultats en quatorze mois est assurément à encourager. Il a préféré l’action au discours sans effet.
M.D
Chroniqueur