« Ce verdict ne nous surprend pas. Comme je l’ai dit au début de cette affaire, le dossier est assez clair et les faits sont constants. Il y’a certaines infractions qui ne peuvent pas être niés. L’escroquerie portant sur des deniers publics, le faux et usage de faux, le faux en écriture privé de commerce et dans des documents administratifs c’est des faits qui sont constants. Le juge n’a fait que confirmer la décision qui a été rendue le 30 mars. Donc, la seule nouvelle donne c’est que l’Etat du Sénégal a obtenu gain de cause. Les 1,830 milliards que l’Etat du Sénégal se disputait avec la mairie de Dakar vous avez pu constater que la Cour a constaté que la constitution de partie civile de la ville de Dakar était irrecevable. Par conséquent, les 1,830 milliards reviennent à l’Etat du Sénégal. Ce qui a été jugé par le premier juge ne lie pas forcément le juge d’appel. C’est eux qui statuent en dernier ressort. Ils ont constaté à l’examen du dossier que Fatou Traoré qu’on avait présenté comme une sainte en réalité ne l’en était pas. C’est la raison pour laquelle est poursuivie pour le délit de complicité d’escroquerie portant sur des deniers publics. Ils ont revu à la hausse sa peine. Nous sommes partiellement satisfaits parce que le préjudice moral de 5 milliards que nous avions réclamé la Cour ne nous l’a pas alloué. Nous allons examiner sur cette partie de la décision et voir s’il y’a lieu de faire un pourvoi partiel. »
La Rédaction