A Marsassoum, dans la région de Sédhiou est organisée ce 18 novembre, la grande finale de la CNP 2023. En catégories junior et sénior, un match oppose Asc Hlm Santossou à Asc Kankaba et en cadet, Asc Sourwacounda joue contre Asc Bélal Ly.
Pour la cause de cette grande circonstance, le parrain de l’événement, Driss Junior DIALLO, DG de ORSRE a remis une enveloppe financière conséquente pour accompagner les 4 équipes devant prendre part à la fête du football. Il s’agit d’une subvention qui a été accordée à l’ensemble des ASC pour leur permettre d’organiser la finale sans soucis.
Natif de Marsassoum, le parrain, M. DIALLO estime que les jeunes doivent être accompagnés dans tout ce qu’ils font. Encore que cet événement sportif de grande envergure vise à promouvoir l’unité et la fraternité par le biais du football, ceci en rassemblant les filles et fils du Djassing autour d’une compétition amicale. Les équipes participantes auront ainsi l’opportunité d’exprimer leur talent et faire prévaloir le fair play tout en mettant en avant l’harmonie et la solidarité au service de la communauté.
» En Afrique, l’agriculture emploie 65 % de la population du continent et présente un fort potentiel de création d’emplois. Cependant, cette agriculture, pour attirer et maintenir les jeunes, doit être accompagnée par des politiques publiques qui favorisent l’accès aux crédits à des taux adaptés, la protection des marchés, la garantie des prix de vente, le renforcement des capacités des jeunes aussi bien dans la production que dans la transformation des produits agricoles, » a expliqué Driss Junior Diallo. »
Il a aussi soutenu ceci: « Notre organisation » Fanka Kafoo » a compris que l’agriculture est en tout cas un des éléments clés de la réponse, même si de nombreux jeunes se débrouillent en pratiquant plusieurs métiers, selon leurs opportunités : ils sont à la fois paysan, artisan, petit commerçant, migrant saisonnier. Pour que l’agriculture puisse absorber une part plus importante des jeunes à la recherche d’emploi, de nombreux défis doivent être relevés, parmi lesquels : au niveau des politiques agricoles d’abord, en affirmant clairement la priorité au soutien à l’agriculture familiale connectée aux marchés, en favorisant les filières porteuses et en privilégiant les productions de valeurs ajoutées locales (transformation et valorisation des produits de l’agriculture et de l’élevage) ; en améliorant l’attractivité des métiers agricoles et ruraux.
N. BIYAYE