Unacois/Jappo et Unacois/Yessal sont à couteaux tirés. Le président de la première organisation citée, Idy Thiam, est au cœur de la polémique autour du marché du riz et du sucre. L’autre entité réclame des explications.
Idy Thiam de l’unacois jappo a bien reçu. Seulement, ce n’est pas pour le compte de l’organisation commerçante qu’il dirige. Mais au nom de son entreprise et en tant qu’opérateur économique. « Idy Thiam qui est décrié a compéti sur plusieurs produits. Il a compéti sur le riz ; il a perdu, il a compéti sur le savon ; il a perdu, il a compéti sur la pâte alimentaire ; il a perdu. Quand bien même, depuis plus d’une décennie, il est importateur de sucre. Ce qui est clair, il avait des chances d’avoir quelque chose sur ces segments de marchés. Il est également distributeur d’huile », a déclaré le directeur exécutif de l’Unacois/ Jappo, Ousmane Sy Ndiaye.
« Conflit d’intérêt »
Pour l’Unacois/Yessal, Idy Thiam ne peut se dissocier de l’Unacois/jappo dont il est la personne morale. Pour éviter qu’il y ait un conflit d’intérêt, il fallait instaurer la concertation au sein des deux Unacois. « Si les autorités ont affecté ce marché à Unacois, obligatoirement, les deux organisations doivent se parler et donner ce marché à leurs membres. Aucune des deux structures ne peut ni importer ni exporter. Par contre, les membres peuvent le faire. Donc, nous ne sommes ni de loin ni de près mêler à ce scandale. Et que nos membres respecteront les procédures de passation de services, les procédures de passation de marché avec l’Armp, avec l’Apix », a soutenu Ala Dieng, secrétaire exécutif.
Rétrospective
Le marché à polémique a été révélé par le quotidien les Echos. Un marché qui installe déjà une situation compliquée entre les deux organisations commerçante.