Dakarmidi – Il ne se passe pas un jour, depuis la cérémonie de présentation de « Solutions », le livre-programme d’Ousmane Sonko, sans que je subisse des accusations du type de celles que Mame Mactar Guéye de Jamara a ci-dessus formulées à mon encontre sur sa page Facebook.
Je voudrais dire, à l’intention de tous les supporters de Sonko qui inondent la toile, que loin de moi toute volonté de stigmatiser leur leader ou qui que ce soit. Les questions que je lui ai posées, et portant sur le premier thème de la cérémonie (la personne, l’auteur et l’ouvrage) ont une seule finalité: emmener le grand public à connaître le pedigree personnel du candidat qui présentait sa vision pour le Sénégal. Cela s’appelle faire du journalisme.
Le journalisme, c’est chercher ce qu’on ne veut pas montrer mais qui est salutaire à savoir dans le débat public. En l’occurrence, il m’a semblé utile de mettre sur la table les questions que les Sénégalais se posent à propos du leader de Pastef. Les militants de ce parti devront souffrir que leur candidat soit passé au scanner avant de se voir confier une chose aussi précieuse que le Sénégal.
L’intolérance dont certains d’entre eux font montre est suspecte et fait peur. Elle ne rassure pas sur ce que ce parti fera du pouvoir si Dieu décide qu’il y accède. A quelques encablures de la présidentielle de février 2019, tous les candidats doivent être passés au crible, leurs programmes scrutés et leurs comportements politiques décryptés…
En ce qui me concerne à titre personnel, et en ce qui concerne l’équipe de Yerimpost, c’est à ce travail d’éclairage du choix des citoyens que nous allons nous atteler dans un souci de neutralité et de transparence. C’est en un journalisme efficace, non complaisant et équidistant que je crois.
Cheikh Yérim Seck
La rédaction