Dakarmidi – Le nouveau président de la Cour des Comptes, Mamadou Faye, a été installé hier 12 mars. Lors de la cérémonie qui s’est déroulée à l’immeuble Fayçal (Dakar), le successeur de Hady sarr s’est engagé à ne « ménager aucun effort pour mener la juridiction financière à poursuivre dans l’indépendance et la compétence ses actions multiformes de promotion et de transparence dans la gestion des finances publiques ».
Dans cette dynamique, M.Faye se fixe comme première priorité de multiplier les rapports. Parce qu’il estime que leur production doit être augmentée étant entendu que c’est une exigence de la reddition de comptes. Outre le nombre, la qualité doit également être améliorée et les délais de publication respectés.
Pour M.Faye, le retard dans la publication du rapport public général est une faute de la Cour. « Il va falloir que nous travaillons davantage pour faire des rapports à bonne date. Nous espérons trouver une solution définitive aux difficultés rencontrées à assurer une production régulière » promet le magistrat dans les colonnes de l’EnQuête. Cependant pour réussir cette mission , le nouveau président estime que l’institution a besoin d’un siège moderne et fonctionnel, d’un effectif suffisant et de haut niveau ainsi que de moyens matériels adéquats.
La dotation d’un siège fonctionnel est aussi nécessaire pour l’efficacité de la juridiction financière. En effet, selon Mamadou Faye, depuis quelques années, la Cour des Comptes est éclaté dans trois sites différents. D’apres lui cette situation préjudiciable au fonctionnement de l’institution aurait dû etre dépassée depuis longtemps si l’entreprise en charge de la construction aurait respecté les délais de livraison.
Enfin l’autre levier sur lequel mise le président de la cour des comptes c’est la collaboration. « Il faut une collaboration avec les partenaires techniques, notamment la presse, le milieu académique, les autres organes de contrôle pour faire une jonction entre la théorie et la pratique », plaide le nouveau patron de la Cour des Comptes qui préconise un partenariat avec l’assemblée nationale car, argue t-il « la performance de la Cour appelle à un partenariat fécond avec l’institution parlementaire, dans le cadre du contrôle des finances.
La rédaction