Dakarmidi – L’affaire de corruption sur les marchés publics qui a fait tomber le Directeur de l’assainissement, Arona Traoré et plusieurs de ses collaborateurs n’est que la face visible de l’iceberg. Libération est en mesure de révéler que les vérification effectuées par l’agent judiciaire de l’Etat ont permis de révéler que 700 contrats fictifs ont été signé par le directeur de l’Assainissement en faveur de fournisseurs contre versements de pots-de-vin. Ce, par l’entremise d’un intermédiaire du nom de Khadim Dieng qui a été aussi interpellé par la Section de recherches dans le cadre de l’enquête ouverte sur la vaste affaire de corruption qui secoue le ministère de Mansour Faye.
Selon nos informations, ces malversations ont fini de révolter les bailleurs de fonds qui avaient mis 6,115 milliards FCfa sur la table pour financer le projet concerné. A la place, il y a eu des détournement tous azimuts effectués à travers des Demandes de renseignements de prix maquillées par le Dage pour tenter de faire croire à la régularité des procédures. Des sources renseignent que le préjudice reste encore à déterminer. »
L’enquête donnera des réponses claires. Ce qui est sûr, c’est que des magouilles ont été effectuées pour procéder à des détournement massifs sur le montant initiale de 6 milliards mis à la disposition du projet », estime une source autorisée du parquet de Dakar. Arona Traoré a été finalement libéré sur convocation par le Procureur de la République. Le même interlocuteur renseigne que ce cas n’est que l’arbre qui cache la forêt et pour cause: une affaire de vol au cœur de la Direction de l’Assainissement est pendante devant la Sûreté urbaine.
Du matériel informatique réceptionné par le Directeur, une violation manifeste, a été volé. Une affaire troublante intervenue au moment où à l’Onas, une caissière disparaissait avec 97 millions. Et il y a de cela quelques temps, la rondelette somme de 22 millions avait été volé au DAGE de Mansour Faye alors qu’il déposait un passager à l’aéroport. Et jusqu’à ce jour, on se pose toujours des questions sur l’origine de ces fonds.
Libération
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