Dakarmidi – « Le fruit ne tombe jamais loin de l’arbre ». Cette accroche, Sheikh Alassane Sène l’a revisitée à travers sa visite de courtoisie qu’il a effectuée dans la ville sainte de Touba, lors du grand Magal édition 2016, la 122è du nom. En fin admirateur de Cheikh Ahmadou Bamba, de par son amour et son dévouement envers le Prophète Muhammad (psl), le Sheikh a tenu à rendre hommage à la famille du fils de Mame Diarra Bousso à l’occasion de ce Magal, un événement dont le soubassement est la reconnaissance éternelle, une manière de rappeler que la grade de « Khadimou’r Rassoul », cette lumière du prophète (psl) qui a toujours accompagné le fondateur du mouridisme, n’a point quitté ses veines lors de son ultime voyage vers son Seigneur, au contraire, elle a continué d’agir sur les fils de ce dernier, et scintille toujours dans le corps et l’esprit de chacune des progénitures de ce noble serviteur de Dieu.
« Tarëe Yallah » a mis cela à profit pour rendre visite à quelques petits-fils de Khadimou’r Rassoul, un homme de Dieu, dont il se reconnait à travers son amour indéfectible pour le prophète Muhammad (psl).
Comme il l’a toujours fait, « Tarëe Yallah » a commencé son tour d’honneur chez Soxna Astou Bint Serigne Mourtada Mbacké.
La maison de Soxna Astou, sis au quartier Darou Khoudoss, a refusé du monde, pour accueillir comme il se doit, son invité d’honneur. Accompagné d’une très forte délégation constituée pour la plupart de ses disciples et amis, le guide spirituel, Sheikh Alassane Sène a tenu en haleine l’assistance, qui comptait en son sein Monsieur le Ministre Conseiller chargé des Affaires Religieuses en la personne de Cheikh Mbacké Sakho, à travers un discours dont il a le secret. Il a revisité la vie et l’œuvre colossale du grand-père de Soxna Astou Mbacké, en insistant sur le lien qui unissait Cheikhoul Khadim au prophète Muhammad (psl).
« Dieu a « anobli » Serigne Touba pour l’amour qu’il avait pour le prophète Muhammad (psl)… . Si la reine d’Angleterre est capable d’anoblir ses sujets, pourquoi pas Dieu, propriétaire exclusif de toute chose et de toute vie » a martelé le Sheikh, justifiant ainsi le grade qu’a reçu l’auteur de la célèbre xassida « Assirou » dans laquelle, il a prédit ce qui allait se passer durant son exil et les conditions qu’on connait, évoquant la mélodie du bruit d’un bateau, dans le rythme et l’intonation de ce qui se trouve être l’un des plus grands chef d’œuvre scriptural » a poursuivi le Sheikh.
Après de si riches témoignages de part et d’autres, Soxna Astou bint Serigne Mourtada Mbacké a pris la parole en guise d’apothéose et dans son discours empreint d’émotion et de reconnaissance, elle a remercié Sheikh Alassane Sène et sa délégation pour leur marque d’affection et de sympathie à l’égard de sa personne et de son grand-père Serigne Touba en ces termes : » Au nom de Serigne Touba, mon grand-père, de Serigne Mourtada Mbacké, mon père, je vous souhaite la bienvenue dans cette demeure de Dieu. Demeure, qui est désormais vôtre, preuve de ma reconnaissance et de mon engagement à vos côtés ».
Au sortir de chez Soxna Astou bint Serigne Mourtada Mbacké, Sheikh Alassane Sène a continué sa tournée chez Soxna Baly Mountakha ibn Serigne Sonyibou Mbacké à Touba Hlm. Comme à son habitude, « Tarëe Yallah » s’est fendu d’un témoignage fort en émotions à l’égard de Serigne Touba, dont il a loué les bienfaits que lui a fait don, Dieu pour services rendus, et de la fille de Serigne Sonyibou Mbacké, avec qui le Sheikh entretient des relations privilégiées. Soxna Baly Mountakha s’est elle aussi réjouie de recevoir Sheikh Alassane Sène en ce jour de Magal, non sans le remercier de cet élan de cordialité qui lui tient vraiment à cœur. Elle a ensuite convié le Sheikh et sa délégation à un festin royal dans son salon d’honneur, un instant de confession et d’amabilité de la part de ces deux grandes figures de la religion musulmane.
Le Sheikh avait auparavant fait un crochet chez son ami et beau frère le ministre conseiller chargé des affaires réligieuses, Cheikh Mbacké Sakho, le président du mouvement Macky Mo Nu Nior (2MN) où, il a arrosé les cœurs de bénédiction en mettant dans chaque oreille, les mélodies divines, d’une thèse élogieuse sur Khadimal Mustafa. Là aussi, l’émotion était à son comble, la spiritualité à son paroxysme et l’union des cœurs visibles sur les visages tous concentrés sur « Tarëe Yallah », vedette du jour qui a prouvé une fois de plus, qu’il maitrise au détail près l’auteur de « Massalikul Jinaan ». Il pouvait dès lors prendre le chemin du retour sur Dakar vers 3h30 du matin, après une journée remplie de miséricordes.
La Rédaction