Dakarmidi – Ibrahima Lo, directeur de cabinet du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a réaffirmé ce mercredi 25 juillet 2018 à Dakar l’engagement du Sénégal à réduire de 35 % les accidents de la circulation et leur gravité d’ici à 2020.
« Notre pays à l’instar de la communauté internationale a élaboré en 2011 son Plan national de sécurité routière qui s’est fixé comme objectif général de réduire de 35 % les accidents de la circulation et leur gravité d’ici 2020, c’est à dire dans deux ans’’, a-t-il déclaré.
Il intervenait notamment à l’ouverture de la 8ème Assemblée générale l’Organisation pour la sécurité routière en Afrique de l’Ouest (OSRAO) qui se tient dans la capitale sénégalaise.
« La lutte contre les accidents de la circulation routière nécessite l’engagement et la mobilisation des automobilistes, des assureurs des constructeurs automobiles des leaders d’opinion, et des victimes des accidents », a souligné M. Lo.
Selon lui, la performance d’un système de transports se mesure à l’état du parc automobile, du comportement et de la discipline des usagers. ‘’Dakar devrait être le point de départ des actions destinées à nous débarrasser résolument du fléau des accidents meurtriers’’, a-t-il indiqué au sujet de cette réunion.
« Des routes et des véhicules d’un niveau appréciable sans un respect minimal des règles de la circulation conduisent inéluctablement à des accidents aux conséquences dommageables pour les individus les familles et pour toute la collectivité », a-t-il fait remarquer.
Le directeur de cabinet du ministre des Infrastructures, des Transport terrestres, et du Désenclavement a ainsi listé les mesures prises par les autorités sénégalaises pour faire face aux accidents, citant notamment le renouvellement du parc automobile, la révision du Code de la route en rapport avec l’évolution technologique.
Selon l’aps, il a également évoqué le renforcement le renforcement des dispositions dissuasives pour les contrevenants, le passage obligatoire dans une auto-école, la numérisation et la sécurisation des titres de transports, et l’extension des contrôles techniques modernes à Dakar et dans les régions.