Dakarmidi – 2.200 mammographies subventionnées aux femmes du Sénégal, seront offertes par la Ligue sénégalaise contre le cancer (LISCA) à l’occasion de la campagne « Octobre Rose » de cette année, a-t-on appris hier, jeudi 4 septembre 2018 de sa présidente, le docteur Fatma Guénoune.
« Depuis 2010, nous organisons « Octobre rose » pour sensibiliser sur le cancer du sein. Nous avons eu, au début, à subventionner 600 bons de mammographie. L’année dernière, nous avions 2.000 bons, et pour 2018, nous prévoyons de subventionner 2.200 bons à Dakar et dans les régions », a-t-elle annoncé.
La LISCA va offrir gratuitement aux femmes ces mammographies, des examens radiographiques du sein, a assuré Fatma Guénoune lors du lancement, jeudi, à Dakar, de la campagne annuelle de communication destinée à sensibiliser au dépistage du cancer du sein, nous informe l’Aps.
Une « journée de dépistage de masse » aura lieu samedi 6 octobre, à Dakar, dans le cadre de la campagne. « Nous invitons les femmes à se faire dépister, car le dépistage permet de déceler des tumeurs de très petite taille capables d’être traitées sans l’ablation du sein », a-t-elle expliqué.
« Le cancer se soigne s’il est dépisté tôt. C’est pourquoi nous incitons les femmes à venir se faire dépister par la mammographie », a insisté la présidente de la LISCA, ajoutant que le cancer du sein est le type de cancer le plus fréquent chez les femmes.
« Mille personnes » invitées par la LISCA vont venir constituer le ruban rose symbolisant la campagne « Octobre rose », « ce qui démontre un engagement citoyen » autour de cette initiative, selon Fatma Guénoune.
« L’engagement de la société civile est un élément très important dans la prévention (…) du cancer », a souligné Amadou Ndoye, conseiller technique du ministre de la Santé et de l’Action sociale, venu représenter ce dernier au lancement de la campagne.
En plus de la « journée de dépistage de masse », la LISCA a prévu d’organiser pour « Octobre rose » 2018 « une randonnée pédestre de sensibilisation », qui aura lieu à Dakar, ainsi que d’autres activités à Diourbel et Khombole (centre).
La rédaction