La directrice régionale de Amnesty International en charge de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Samira Daoud, a invité le Sénégal à renforcer son dispositif législatif et institutionnel de lutte contre la corruption pour mieux protéger les lanceurs d’alerte.
« Le Sénégal comme les autres pays doit renforcer son dispositif législatif et institutionnel pour faire en sorte que la lutte contre la corruption soit une réalité pour que les personnes qui documentent et dénoncent les faits de corruption notamment journalistes, activistes et défenseurs entre autres soient mieux protégés », a-t-elle déclaré
Elle intervenait à l’occasion de la publication du dernier rapport d’Amnesty International intitulé »la lutte contre la corruption en péril ». Cette rencontre s’est tenue en marge de la journée africaine de lutte contre la corruption et du 20e anniversaire de la Convention de l’Union africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption.
Le rapport couvre des cas de répression à l’encontre de personnes qui luttent contre la corruption. Il porte sur 19 pays et documente une trentaine de cas depuis 2018, l’année où l’Union africaine a déclaré la lutte contre la corruption comme une cause majeure. Le rapport relate des cas de harcèlements, de persécutions judiciaires, de menaces et de certaines violences physiques ayant entrainé la mort.
APS