Dakarmidi-
La corruption gangrène le monde ! Sous toutes ses formes. Elle reste un fléau à combattre en Afrique de l’ouest. Un phénomène que le parlement de la CEDEAO compte, au-delà de la dénonciation, combat avec des propositions de solutions à court et moyen terme.
C’est dans cette optique qu’une délégation de députes de l’espace CEDEAO séjourne depuis ce lundi à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso. Une réunion délocalisée de la commission mixte chargée des affaires politiques, de la paix de la sécurité et du MAEP/ Genre, promotion de la femme et de la protection sociale/ Affaires juridiques et judiciaires. » se penche depuis ce mardi 06 Aout sur la lutte contre la corruption : quelle contribution pour le parlement de la CEDEAO ? le choix de ce pays n’est pas fortuit comme l’a rappelé le président du parlement de la CEDEAO S.E Moustapha Cissé lo. « au pays des hommes intègres le Burkina Faso, parler de lutte contre la corruption c’est surtout prendre en exemple les efforts qui sont fourni par cette République. » l’honorable Moustapha cissé Lo de rappeler que ce fléau qu’est la corruption interpelle l’ensemble des pays de l’Afrique, particulièrement ceux de la zone CEDEAO, car étant un frein au développement économique auquel aspire la communauté.
La lutte contre cette corruption ne peut cependant être efficiente qu’en faisant de la bonne gouvernance un sacerdoce immuable pour les pays concernés.
Il faudrait auparavant, poursuit le président du parlement, identifier les causes de cette corruption pour tuer le mal à la racine.
Durant 5 jours les parlementaires de la CEDEAO s’appliqueront autour de 3 axes de réflexion que sont : le cadre juridique international et africain de lutte contre la corruption ; le phénomène de la corruption en politique et son impact sur la gouvernance ; ainsi que les expériences des pays de la CEDEAO en matière de lutte contre ce fléau.
Plusieurs panels vont aider dans la contribution de recherche de solutions.