Dans tous les cas, si des dispositions idoines ne sont pas prises, la date butoir du 28 mars sera à coup sûr largement dépassée.
Apprendre à vivre et à dialoguer en présence du virus doit être le seul credo de tous les acteurs pour conclure enfin ce dialogue qui commence à trop trop durer.
L’USAID et l’Union Européenne s’étant déjà engagés pour financer l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier, rien ne peut expliquer le retard du déclenchement des travaux de la commission suivi et évaluation.
Cependant, curieusement, je ne sens aucune volonté de la part de l’ensemble des acteurs impliqués dans le dialogue politique ( moins de 100 participants) pour vider les 4 points qui restent dont celui fondamental de la rationalisation du calendrier électoral, gaze de visibilité et respiration de la démocratie électorale!
Si je me rappelle aujourd’hui avec un brin de scepticisme qu’en ma qualité d’acteur, que le Camp du Pouvoir avait dit non à plusieurs questions essentielles dont le bulletin unique et l’autorité indépendante en charge de l’organisation des élections à la place d’un Ministre partisan, il y a vraiment de quoi se poser des questions!
Legui nak, à qui profite le “crime électoral”?
A chacun sa conviction, mais en tout cas, rester à la tête d’une collectivité locale après plus d’un an et demi (29 juin 2019-28 mars 2021) au delà de la fin de son mandat contre la volonté de ses administrés et prier encore pour une probable prolongation, ne me semble point élégant.
Or, les élections locales sont celles qui mobilisent le plus d’acteurs à la base, 552 communes, 5 villes et 43 départements avec la participation de centaines candidats, méritent plus de respects pour assurer la respiration démocratique de notre système électoral.
Malheureusement, au Sénégal, une élection qui intéresse une poignée de candidats ( 5 à la dernière présidentielle) à plus d’importance de celle qui a pour finalité d’elire “600 Présidents” locaux à la tête des communes, des villes et des départements!
Pour tout cela, conclure le dialogue est un impératif pour le respect de la date butoir du 28 mars 2021. Ne me parler point de virus, plusieurs pays africains ont organisé des élections à cette période et ici, nous ne réclamons que la suite des travaux autour de la table avec le respect des mesures barrières!
Sinon, qu’aucun décret ne soit pondu pour encore prolonger illégitimement des mandats expirés pour ne pas dire périmés.
Prendre les dispositions idoines pour respecter les échéances ou à défaut (Lou meuneu niak aussi) pour installer des délégations spéciales pour que Force reste à la Loi.
As Babacar Gueye
acteur politique à la Base
Walo