Libasse Diagne coordonnateur du Collectif Dialoba est revenu sur les origines du conflit.
En réalité, la plupart des propriétaires terriens détiennent soit des actes de propriété, soit des délibérations de la mairie.
Il s’y ajoute le fait que le site concerné est dans une zone classée mais aussi religieuse. Ce qui fait que la plupart des propriétaires n’avaient pas besoin d’avoir des autorisations de construction. Et rien que dans le site de Dialoba, 99 bâtiments on été déjà construits. Alors qu’il existe plusieurs sites dans la même situation.
Poursuivant, Libasse Diagne annonce qu’à l’issue de leur rencontre avec le secrétaire du ministre de l’Urbanisme Abdou Karim Fofana, ils ont eu la promesse de déposer leurs dossiers sur la table lors du Conseil des ministres devant être tenu cette semaine. Il appartiendra ainsi au Président de la République de trancher.
Par contre, le collectif prévient qu’il n’acceptera aucune décision qui leur soit défavorable et donne un ultimatum d’un mois (31 octobre) pour reprendre leur construction.