La vente du pain uniquement dans les boulangeries, décidée par le gouvernement, risque d’être un vecteur de propagation accélérée du coronavirus. Aujourd’hui, les boulangeries sont bondées de monde venu chercher du pain.
Depuis l’entrée en vigueur de l’interdiction de la vente de pain dans les boutiques et kiosques, l’autorité étatique expose « mieux » les populations au risque de contamination et propagation du coronavirus.
Des lignes indiennes contagieuses
Tous les matins, des dizaines et des dizaines de personnes se retrouvent en file indienne pour acheter la petite baguette nutritive, devant les portes des boulangeries. Et pourtant, cette mesure été mise en oeuvre dans une logique préventive.
La logique qui voudrait qu’un écart puisse être creusé entre les personnes, surtout celles qui ne se connaissent, est violée par l’autorité elle-même qui n’a jusque-là pas encore pris des mesures qui accompagnent cette nouvelle donne. Le coronavirus aime les contacts plus ou moins rapprochés et directs.
De la perte de temps et l’accentuation du risque de contamination
Aujourd’hui, cette mesure à multiples risques a fini de créer plus de problèmes que de solutions. En termes de temps, il faut attendre des heures (des heures perdues) dans une queue interminable pour acheter sa baguette de pain. Ainsi, le citoyen reste exposé à deux problèmes : au coronavirus et à une perte de temps.
Le boutiquier a toujours le dernier mot sur le pain
Par ailleurs, le boutiquier à qui l’on refuse de vendre le pain, a toujours le dernier mot sur cette baguette. Achetée à la boulangerie, cette baguette finira, dans nos quartiers, entre les mains du boutiquier qui vent le thon, le beurre, la mayonnaise, entre autres assaisonnements qui entrent en jeu dans le petit-déjeuner.
Faire intervenir les Badiénou Gokh
Ce qu’il y a lieu de faire, c’est de laisser les boutiquiers et détenteurs de cantines vendre le pain en boutiques et cantines où il n’y a jamais de queue ou en de très rarissimes fois. Ensuite, utiliser les Badiénou Gokh pour la sensibilisation auprès des boutiquiers et détenteurs de cantines pour la mise en place des mesures d’hygiène adéquates et préventives.