Dakarmidi – L’inauguration de la sphère ministérielle de Diamniadio et la tension préélectorale ont ravi la vedette aux autres sujets de l’actualité traités par la presse quotidienne de ce jeudi 17 janvier 2019.
A propos de la deuxième sphère ministérielle inaugurée mercredi à l’occasion de la tenue du conseil des ministres à Dimaniadio, Le Soleil parle en Une d’ »un joyau de 5, 4 ha d’espaces de bureau ».
Le quotidien national souligne que l’objectif recherché à travers une telle infrastructure, est de parvenir à une économie de 8 milliards de FCFA sur la facture locative de l’Etat. Le journal annonce que 12 ministère sont « attendus sur le site ».
Le quotidien L’As écrit que le président Sall a profité de l’occasion pour inviter « les agents de l’Etat et les usagers du service public à une utilisation judicieuse des sphères ministérielles sous peine de sanction […] ».
Vox Populi titre sur le président de la République Macky Sall, devenu un « démineur de dernière minute », avec le règlement des conflits sociaux à la veille de la campagne électorale.
Selon le journal, il « est allé lui-même au front pour désamorcer les bombes sociales dans les secteurs de la santé, de la justice et de l’enseignement ».
Le quotidien Enquête indique que « la tension née du processus électoral inquiète la société civile sénégalaise ».
Le journal rapporte que la Synergie citoyenne pour des élections apaisées et crédibles au Sénégal, réunie tenue mercredi à Dakar, juge que « la démocratie sénégalaise est confrontée à énormément d’écueils, du fait d’un jeu des acteurs très controversé ».
Tribune écrit à son tour que cette organisation, qui a participé comme observateur aux opérations de parrainages au Conseil constitutionnel, a « fortement critiqué et dénoncé +plusieurs faits qui constituent des causes potentielles d’une instabilité durable+ dans notre pays ».
Au sujet toujours de la tension préélectorale, L’Observateur avertit que d’après Alioune Tine, directeur régional d’Amnesty international pour l’Afrique, « les logiques qui sont à l’œuvre sont très inquiétantes et mènent inéluctablement vers la violence et le chaos ».
Le journal rapporte aussi des propos du médiateur de la République, Alioune Badara Cissé, selon qui « si les leaders politiques ne parlent pas à leurs militants, la situation risque d’empirer… ».
Au sujet des manifestations des jeunes de l’opposition notées après le contrôle des parrainages par le Constitutionnel, Sud Quotidien écrit que selon le directeur d’Amnesty International/Sénégal, Seydi Gassama, elles « sont la conséquence de mesures prises par les autorités depuis bientôt un an ».
Le journal donne par ailleurs la parole à l’ancien recteur de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar, Pr Kader Boye, selon qui « le parrainage a marqué une rupture brutale avec le consens noté depuis 1992.
Les propos de l’universitaire font également la Une de WalfQuotidien, qui évoque par ailleurs le « pouvoir exorbitant du président », la « dépendance des corps de contrôle », le « malaise dans la justice ». « Kader Boye dit ses vérités à Macky », titre ainsi le journal.
Le Quotidien livre les explications d’Oxfam, citée dans l’affaire de la compagnie britannique Tullow Oil, accusée d’avoir apporté un soutien financier à l’opposant Ousmane Sonko.
Selon le journal, le représentant de l’ONG à Dakar est « convoqué aux Affaires étrangères ».