Dakarmidi – Je fais partie des personnes qui ont du mal à accepter une critique contre un membre de la Génération de 2002. C’est ainsi. C’est connu de mon entourage.
La raison est que j’ai la forte conviction que ces Sénégalais ont allongé l’espérance de vie de plusieurs de nos compatriotes, lors de leurs prouesses sur la scène du football mondial.
La joie intense, proche de la folie, nous l’avons eue avec eux. Une solidarité nationale, jamais égalée s’est exprimée à travers leurs efforts personnels qui ont dessiné une merveille collective autour du ballon.
En un temps record, ils ont réussi à métamorphoser le Sénégal. Nous étions dans un autre pays où la joie, la concorde rythmaient nos faits et gestes.
Aujourd’hui avec le rappel à DIEU de Pape Bouba Diop, c’est une grande tristesse qui nous envahit. C’est presque une injustice de la vie qu’on n’ose pas décrier en tant que croyant.
Pape Bouba nous avait servi ce fameux but contre la France, championne du monde. Un but magique, libérateur. Une flèche de plus à l’arc d’une Afrique sous-estimée, rétrogradée et parfois humiliée.
Ce n’était pas seulement le Sénégal qui était en fête mais bien toute l’Afrique, et cela avait débordé jusqu’à la Tour Eiffel.
Pape Bouba a été un Gaïndé pour nous tous. Il a honoré le drapeau de son pays de la plus belle des manières. Il mérite tous les honneurs.
Repose en paix JAMBAAR !
Que la terre de Rufisque te soit légère.
Président du mouvement AGIR