S’il est une nouvelle qui a écrasé de douleur et pétrifié de tristesse l’ensemble des artistes, communicateurs et autres femmes et hommes de Culture du Sénégal, c’est bien celle de la disparition de Alioune Badara Diagne dit Golbert.
Figure emblématique de la prestigieuse ville de Saint-Louis, il avait réussi la prouesse de symboliser la flamboyance d’une cité d’art et de Culture, entretenant l’élégance et l’ouverture à tous les souffles fécondants du monde.
Pieux, généreux, toujours d’humeur enjouée Golbert Diagne avait su donner une dimension exceptionnelle au théâtre télévisuel grâce à sa troupe Bara Yeggo et son interprétation époustouflante du rôle principal dans la pièce éponyme. Une création qui a montré que ce journaliste compétent dévoué à son terroir et comédien de talent n’avait pas son pareil pour scruter et dénoncer les tares de notre temps tout en mettant les rieurs de son côté.
CASTIGAT RIDENDO MORES*, telle était la devise de cet illustre compatriote qui se voulait l’antidote même de la tristesse.
À sa famille biologique, tout en partageant la douleur de la séparation avec celui qui fut pour elle un véritable rempart et un modèle, nous réitérons, au nom de tous les communicateurs et en celui de toute la communauté artistique, nos condoléances les plus émues.