Objet : Invitation à considérer les aspects constructifs de la lettre de l’abbé André Latyr Ndiaye
Monsieur le Premier ministre,
Je me permets de vous écrire à la suite de la
polémique née de la question du voile. Avant d’entrer en matière, je voudrais souligner que je n’ai pas l’intention de faire du manichéisme, mais simplement de partager quelques réflexions en rapport avec la lettre de l’abbé André Latyr Ndiaye.
Bien que cette lettre ait pu paraître heurtante à certains égards, il est néanmoins important de reconnaître qu’elle renferme des aspects de grande sagesse qui méritent amplement votre attention.
En effet, ce sont parfois dans les moments de malentendus et de critiques que se cachent des opportunités d’évaluation personnelle et de croissance. Les hommes d’État d’une grande envergure sont souvent confrontés à l’isolement par la nature même de leur position. Les responsabilités et les prébendes qu’ils peuvent distribuer font que, très souvent, les vérités qu’ils doivent entendre sont étouffées par des intérêts divers. C’est dans ces moments que l’hybris peut insidieusement s’installer, hélas.
L’abbé André Latyr a, entre autres, tenté de vous rappeler que pour la cohésion sociale, il est important que certains sujets sensibles soient inscrits dans le cadre d’un dialogue ouvert et respectueux. Sa missive est aussi une incitation à réfléchir sur la manière dont nous communiquons et interagissons avec les différentes composantes de notre société, en particulier sur des sujets sensibles.
Je vous exhorte à ne pas vous focaliser sur les parties de la lettre qui pourraient paraître vexantes, mais à vous concentrer sur les aspects positifs et constructifs de son message. Il est crucial de voir sa lettre non comme une attaque personnelle, mais comme une opportunité de renforcer votre leadership par la sagesse et l’humilité.
Respectueusement,
Souleymane Ciss, sentinelle de la justice et de la démocratie.