Dakarmidi- L’éminent Professeur Serigne Khadimou Rassoul Thiam n’est pas insensible aux difficultés que vivent les sénégalais. Depuis les îles d’Amérique, l’intelligent et le génie Professeur ne cesse de montrer à travers ses différentes sorties des solutions au Président Macky Sall ainsi qu’à son gouvernement. D’ailleurs, selon des sources proches de la famille présidentielle, la première Dame Marieme Faye Sall aurait affirmé qu’elle apprécie bien le jeune Professeur pour ses brillantes interventions dans le sens d’aider notre pays à sortir du gouffre. Elle ne cesse de répéter que le jeune professeur est fort et intelligent. Ainsi, l’on se pose la question de savoir si le président est-il insensible à ce que pense la première Dame sur cette intelligence originaire de Touba ? Pour souvenir, le président était tombé sous la puissance d’arguments solide de ce jeune professeur hors classe de dimension internationale. Ci-dessous la dernière sortie du Professeur Thiam.
« Détruire un pays nécessite pas l’utilisation de bombes atomiques ou l’utilisation de missiles de longues portées.
Il suffit d’abaisser la qualité de l’éducation et de permettre la tricherie dans les examens par les étudiants, de réserver les bourses par du clientélisme politique ou religieux.
De ne point répondre aux paramètres de réussite de la jeunesse.
Dans les hôpitaux, les patients meurent aux mains de ces médecins qui sont à lz recherche de leurs profits financiers personnels.
Les hôpitaux sont traités comme des mouroirs.
Les bâtiments s’écroulent aux mains de leurs ingénieurs. Ces ingénieurs d’aucune utilité publique.
Des ingénieurs bureautiques qui ne sont pas vus dans nos chantiers. L’argent qui se volatilise d’après le président Macky Sall, par exemple le président qui ne sait pas où sont passés les 700 milliards supposés investis dans les inondations, l’argent honteusement perdu aux mains des économistes et aux mains des comptables, plus des fonds spéciaux non contrôlés, appelés fonds de caisses noires !
De ces faits récurrents, notre humanité meurt aux mains de ces savants religieux qui assistent quotidiennement à ces fléaux anti religieux (…). Alors l’effondrement de toutes ces valeurs fondamentales et de toutes ces valeurs d’éducation entraînent l’effondrement inévitable de notre Nation ».
Que devons-nous faire de sensé ?
Il nous faut un nouveau mouvement et modèle de changements. Face au dangereux bourbier économique et politique où se sont égarés les Sénégalais. Il y a de quoi nous sentir désespérés, paralysés. Naturellement tous nos problèmes sont inextricablement liés entre eux.
Par où prendre le taureau ?
In texto l’article de 2017 mériterait une profonde lecture d’études.
« Monsieur le président de la République, permettez-moi de quitter les obligations qui sont les miennes pour entrer explicitement sur les vôtres. Je vous en demande pardon, mais je crois que c’est important pour vous et pour toute la nation sénégalaise, de travailler tous ensemble pour servir notre pays et lutter contre le néocolonialisme économique, sans pour autant trahir nos convictions.
En effet, Il y a un domaine où je trouve notre activité nationale mal conduite et l’efficacité de notre économie nationale blessée par le système néocolonialiste qui nous empêche de mettre en place une véritable souveraineté nationale et surtout, de défendre efficacement notre économie nationale.
Alors, chers compatriotes vous conviendrez que c’est sur la pérennisation de la politique des containers que nous plombons une bonne partie de notre économie et nous ne parviendrons point à infléchir le chômage des jeunes.
Par conviction, tous nos compatriotes doivent comprendre que l’économie de développement commencera par user du réalisme patriotique et de travailler pour la préférence nationale sans tomber dans les travers des partis d’extrême droite.
Notre pays doit accompagner le président de la République dans un néo-réalisme offensif lui permettant d’être à l’aise parce que soutenu par un consensus citoyen pour l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise.
Alors, il faudrait mettre en place un système qui protégerait la fabrication locale et l’innovation locale.
De toute façon, cela accentuerait la qualité made in SENEGAL qui produira des débouchés de ressources créatrices d’emplois ou d’activités salariales génératrices de ressources d’avenir pour la jeunesse et pour tous les secteurs productifs.
Le Sénégal devrait encore jouer dans le sens du dialogue national et surtout aider le président à s’entourer de personnes ressources compétentes, puisque sa fonction l’isole fortement des réalités du terrain et parfois certaines personnes dressent une forteresse pour ne pas perdre leurs privilèges alimentaires et l’empêchent de se servir de tous les bons éléments de notre pays.
D’où nous devons tous dénoncer à midi ce que beaucoup de Sénégalais pensent à minuit, à ce propos ».
Ces mouvements dont je préconise sont meilleurs que la solution d’un dialogue national.
Car la désillusion ou la désinformation à l’égard des partis ou associations sociales, certains de leurs comportements ont conduit certains d’entre eux à perdre leurs crédibilités.
Ceux-là inspirent un désenchantement permanent, quand on les perçoit comme des éléments corrompus.
Alors nous devons travailler à éradiquer ces tares, qui nous pousseront à inventer ensemble et à garantir que nous nous ancrons d’abord et avant tout dans les plus hautes valeurs centrales, les valeurs démocratiques et surtout de respect par tous et pour tous.
Signé par le Professeur Serigne Khadimou Rassoul Thiam des Îles d’Amérique