Dakarmidi – Les quotidiens de ce vendredi 01 juin 2018 mettent en exergue différents sujets, dont les récits des accusés au dernier jour du procès de l’imam Alioune Ndao devant la Chambre criminelle spéciale de Dakar.
Après 26 jours de procès, la Chambre criminelle spéciale de Dakar s’est donnée 7 semaines pour rendre son verdict, souligne Vox Populi, qui précise que l’imam Alioune Ndao et cie seront fixés sur leur ‘’Jihad’’ le 19 juillet.
L’imam Ndao et ses 31 co-inculpés sont poursuivis pour association de malfaiteurs en relation avec des organisations terroristes, actes de terroristes, apologie et financement du terrorisme, entre autres.
Une peine de trente ans a été requise contre l’imam par le procureur qui a aussi demandé de condamner aux travaux forcés à perpétuité Matar Diokhate et ses co-prévenus qui ont séjourné dans le fief de Boko Haram, au Nigeria.
‘’L’émotion était vive, hier, à la salle 4 du tribunal de Dakar, au dernier jour du procès de l’imam Ndao et cie (…). Et comme il est de coutume dans les grands procès, la parole a été donnée aux accusés pour leurs derniers mots. Mais les plus captivants ont été ceux de Mactar Diokhané qui risque les travaux forcés à perpétuité et ceux de l’imam Alioune Ndao qui encoure 30 ans de travaux forcés’’, selon Vox.
Lors de cette ultime audience, l’‘’imam parle de ses tortures’’, relève Source A, faisant état d’un public qui ‘’tombe en transe’’.
Enquête aussi rapporte les complaintes de l’imam : ‘’A Saint-Louis, j’étais dans une cellule où l’on distillait une cassette avec des insultes. Cette torture s’est poursuivie au camp pénal à Dakar où on m’a mis dans une cellule très chaude et nauséabonde’’.
Le quotidien L’As parle du ‘’récit poignant des accusés’’ et ajoute que ‘’l’imam Nda décrit les tortures qu’il a subies et provoque l’émoi dans la salle’’.
Le Quotidien revient sur la plaidoirie d’un des avocats de l’imam Ndao, Me Mounir Belal, qui estime que ‘’détenir des ouvrages sur le terrorisme ne constitue pas un crime’’.
‘’Récital pour un acquittement’’, titre la publication en manchette, ajoutant : ‘’Me Mounir Belal a cité la sourate +L’épreuve+ pour conforter l’imam qui risque 30 ans de travaux forcés (….) Dans le sillage de ses autres confrères, il a plaidé l’acquittement de l’imam qui n’est pas un +homme violent+ (…)’’.
Vox Populi revient sur la découverte macabre dans le jardin du rond-point de la Patte-d’oie et titre : ‘’Un homme trouvé mort, les parties intimes amputées’’. A propos de ce drame, La Cloche affiche en Une : ‘’20 ans, tué, œil arraché, sexe coupé’’.
Enquête s’intéresse à ‘’la guerre pour la survie’’ que mène le privé national face aux entreprises étrangères.
‘’Patrimonialisation, manque de transparence, incivisme fiscal, déficit d’un soutien d’Etat, ces goulots qui étranglent les entreprises sénégalaises. Pour renverser cette tendance, certains privés ont promis de se regrouper au sein d’une structure dénommée Team Sénégal (…)’’, explique le journal.
L’Observateur revient sur le match de préparation entre le Sénégal et le Luxembourg et titre : ‘’Nul frais pour les Lions’’. ‘’C’est décevant de ne pas marquer’’, a déclaré le coach Cissé. Il s’agit du troisième match nul de l’équipe national qui prépare le mondial russe.
Dans son billet ‘’Sucré Salé’’, Le Quotidien s’interroge ‘’Où va Cissé ?’’. ‘’Le coach cache mal ses carences techniques. Depuis 180 mn, les Lions n’ont pas marqué de but alors que le but d’une rencontre est de scorer pour ramener la confiance dans la Tanière’’, écrit le journal.
La Publication ajoute : ‘’Ces deux match rappellent l’élimination du Sénégal lors de la dernière CAN. On aurait joué 200 mn, le Sénégal n’aurait pas marqué contre de vaillants luxembourgeois qui ont mis leur stratégie que le coach a été incapable de détruire. A deux semaines du mondial, on se demande où va Cissé ?’’.
Le Soleil annonce que le texte autorisant le président de la République à ratifier l’accord sur le gaz avec la Mauritanie sera soumis aux députés ce vendredi.
En politique, Sud Quotidien constate qu’en route la présidentielle de 2019, ‘’le président Macky Sall semble s’engager dans une stratégie résolue et méthodique d’extinction de tous les foyers sociaux (…) à coup de concessions financières qui risquent de plomber le budget national’’.
Walfadjri estime qu’avec l’augmentation des bourses d’étudiants, de l’indemnité de logement des enseignants, des bourses de sécurité familiales, etc, ‘’Macky Sall crève le plafond des dépenses’’.
La rédaction