Selon ces dernières, ces propos du président de HSF ne sont pas sans fondement puisque, confient-elles : « Boubacar Séye nous a informés avoir remis aux enquêteurs les documents reçus de la représentation de l’Union Européenne au Sénégal et qui constituent le fondement de ses propos. Dans une interview accordée au journal l’Observateur au mois d’octobre 2020, Boubacar Séye interpelle l’Etat du Sénégal et les Etats africains sur l’utilisation faite des fonds reçus de l’Union Européenne pour lutter contre l’émigration et demande un audit de ces fonds ».
Une interpellation qu’Amnesty international, Africajom, Frapp et les autres jugent « légitime », « au vu de la recrudescence du phénomène de l’émigration clandestine et du grand nombre de jeunes africains qui perdent la vie en cherchant à aller en Europe ». Par conséquent, « les signataires de la présente déclaration exhortent l’Etat du Sénégal à libérer immédiatement et sans condition Boubacar Séye et à abandonner toutes les charges retenues contre lui », lancent ces associations.