Le Sénégal, dans beaucoup de domaines, possède des génies qui font sa fierté. Parmi ces célébrités, le plus rayonnant est sans aucun doute l’ingénieur architecte Pierre Goudiaby Atépa, un génie aux élans féconds. Formé dans l’un des instituts polytechniques les plus prestigieux d’Amérique et du monde, il est, à l’image des bâtisseurs d’empires, un veilleur et un éveilleur de conscience. Son nom brille de mille feux dans le monde entier plus particulièrement dans les pays africains. À Dakar, à Banjul, à Ndjamena, en Guinée Équatoriale, en côte d’ivoire pour ne citer que ces lieux qui symbolisent en partie l’identité africaine, Atépa rayonne comme cette belle étoile filante qui parcourt, inlassable, les nuits du monde. Rarement il m’a été donné de croiser un homme foncièrement sénégalais et enraciné aux sources profondes de son terroir d’appartenance.
Intelligent, travailleur, imaginatif et d’un commerce facile, il se positionne parmi ceux qui sont capables de faire décoller leurs pays. Pour s’en convaincre, il suffit de se référer à ses études et propositions axées sur des perspectives de développement économique et social. Elles sont tellement impressionnantes qu’on prendrait son auteur pour un rêveur. Il ne se plaindrait pas de ce qualificatif conscient que les avancées significatives dont se glorifie l’humanité, sont marquées du sceau de la rêverie. C’est d’autant plus vrai que le rêve précède toujours l’action. Détenteur d’un savoir impressionnant dans son domaine d’activité, il le met dans ses œuvres qui poussent un peu partout dans le continent africain, œuvres toutes belles à l’image de la verte Casamance, région des lagunes et des palétuviers. Goudiaby Atépa est pour beaucoup, un humaniste qui a le sens inné du partage et de la solidarité. C’est la raison pour laquelle, il attache du prix aux œuvres caritatives quelles que soient leurs obédiences religieuses. Le Sénégal est fier de le compter parmi ses meilleurs fils dont l’engagement patriotique est sans commune mesure.
Vivant en bons termes avec ses compatriotes, il cultive chaque jour les vertus qui font la grandeur et la noblesse des êtres d’exception. Au moment où les querelles byzantines et scolastiques fleurissent dans notre pays comme des champignons, nous devons recourir à l’humanisme des femmes et hommes dont fait partie intégrante notre Pierre Goudiaby Atépa national que nous envient plusieurs pays. Nous prions pour qu’il vive le plus longtemps possible, car « doundame amena ndiarigne ». C’est la prière que nous lui dédions à quelques encablures de la Toussaint. Qu’il reçoive ici, en hommage fraternel, l’expression de ma profonde et affectueuse estime.
Majib Sène