À la suite de la plainte de l’Égypte contre le Sénégal pour utilisation abusive de lasers, jet de bouteille et utilisation de fumigènes dans les tribunes, la FIFA a condamné le Sénégal à payer la rondelette somme de 170.000 euros, plus un match à huis clos. Ce jugement qui confirme encore une fois la légèreté des dirigeants de la FIFA, dont le principal instigateur n’est personne d’autre que son Président le lugubre Infantino. Dans une de nos précédentes chroniques, nous dénoncions, les menées souterraines de cet homme au crâne rasé dans l’élection du président de la Confédération Africaine de Football en faveur du candidat sud-africain Patrice Motsepe. Ses soi-disant visites dans certains pays africains avant le vote n’avaient pour but que de détourner l’électorat dont la préférence allait vers maître Augustin Senghor, président de la Fédération Sénégalaise de Football. Il s’agissait là d’une ingérence inacceptable et inadmissible qui avait les relents fétides d’un néo colonialisme qui ne dit pas son nom. Les sénégalais avaient subi les exactions au Caire, dont jet de bouteilles, fumigènes, lasers et hymne national chahuté au vu et au su de tous. En grands seigneurs, les sénégalais n’avaient pas porté plainte, comprenant que dans le sport, des impondérables peuvent négativement influer sur le résultat d’un match. Le rapport du commissaire du match du Caire a t-il mentionné tous ces manquements, c’est ce que nous voudrions savoir. En tout état de cause, la Fifa devrait s’autosaisir pour mieux motiver les sanctions prononcées dont la lourdeur défie le bon sens. Cette décision au dessus des faits reprochés, n’a pour but, osons le dire, que de faire plaisir à la partie plaignante qui a tout simplement reçu en retour, la patate chaude qu’elle avait insidieusement mise dans la bouche de son adversaire.
En tant que sportif, je ne cautionne aucune dérive malencontreuse dans le sport. Mais de nos jours, beaucoup de sportifs s’affichent comme de mauvais perdants, haineux et belliqueux à l’image de nos frères égyptiens
Majib Sène